Vous vous souvenez peut-être de cette magistrale création de Michel Serrault dans le film de Jean-Pierre Mocky, "A mort l’arbitre". Serrault y campait le personnage, parfait de sottise et de veulerie, d’un supporter de football
Après une semaine de championnat d’Europe d’athlétisme à Barcelone et en attendant une autre semaine de championnat d’Europe de natation à Budapest, je reprendrai volontiers le slogan de Serrault, mais en l’appliquant non pas à l’arbitre, mais au commentateur et en particulier au sinistre Patrick Montel qui sévit sur France2.
Comment cet adipeux, grotesque et impénitent bavard a-t-il pu non seulement s’insinuer dans la rédaction sportive de cette chaîne, mais, depuis 25 ans, y attendre, en toute quiétude, une retraite qu’on devrait bien lui donner tout de suite ? Une telle mesure, si immorale et scandaleuse qu’elle soit, aurait au moins l’avantage de nous débarrasser de sa répugnante, bruyante et insupportable présence.
Je sais bien que la grande tradition de cette chaîne a toujours été de recruter les journalistes sportifs les plus nuls et les plus incompétents. Le rugby y a été commenté, trois décennies durant, par Pierre Salviac qui ignorait les règles et les principes les plus élémentaires de ce jeu. Son alter ego, le « consultant » Pierre Albaladejo, dit « Bala », s’est en vain efforcé, des années durant, de les lui faire comprendre, manifestement sans y parvenir.
Il suffit de voir un instant le Patrick Montel en cause pour comprendre que le bougre n’a jamais mis les pieds dans un stade et que toute activité sportive lui est totalement et définitivement étrangère. On pourrait penser que c’est un physique avantageux (comme Nikos ou Benjy) qui a attiré sur lui l’attention des producteurs mais cette hypothèse est à écarter dès qu’on voit sa face lunaire que je qualifierai volontiers de mongoloïde si je ne craignais pas, par là, d’offenser gravement les trisomiques. Approchant désormais une soixantaine grassouillette, il cultive néanmoins un look qu’il doit juger à la fois sportif et juvénile dont l’élément central est une coiffure « aux enfants d’Edouard », sa tignasse étant régulièrement teinte en noir corbean, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une moumoute !
Quand il s’agit d’atlétisme ou d’« athlé » comme il dit, car il cultive , comme le nain Holtz (« small is beautiful » !) l’usage d’abréviations personnelles stupides, du type « déca »(comprendre « décathlon » et non pas « décaféiné") ou « jav » (pour « javelot !), il est flanqué, sur sa droite, de Stéphane Diagana (ancien champion de 400 mètres haies) et, sur sa gauche, de Bernard Faure, modeste marathonien en retraite. Tout autre que Montel aurait la sagesse de laisser parler l’un ou l’autre, en fonction des épreuves mais lui n’en fait rien et naturellement, dès qu’il s’écarte de ses vociférations franchouillardes et chauvines qui constituent le fond de ses propos, ses commentaires tombent le plus souvent à plat et sont régulièrement démentis par le déroulement des épreuves.
Un exemple entre mille. Lors du 10.000 mètres féminin, Patrick Montel ne cesse de prédire l’effondrement imminent de la petite Turque (d’origine éthiopienne) Elvan Abeylegesse qui, très vite, prend seule la tête de la course et tourne en trois minutes au kilomètre ce qui n'a aucun sens pour lui ! Montel voit le signe certain de sa défaite dans le fait qu’elle se retourne fréquemment pour surveiller les autres concurrentes. En fait, Elvan écrase tout le monde et finit son 10.000 mètres dans un impressionnant état de fraîcheur, victoire aisée que l’impudent Montel affirme alors avoir prévue !
Montel nous a confié qu’il faisait ce metier depuis 25 ans ! Voilà un incontestable mérite qu’il partage avec le mulet du Maréchal de Saxe qui, après vingt-cinq ans de campagne, était toujours un mulet. La seule différence est que Montel lui est resté un âne !
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