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dimanche 29 août 2010

Portraits croisés : Odon Vallet et Denis Olivennes

Il y a, comme ça , des gens qui passent leur temps à la télé sans qu’on sache bien ce qu’ils viennent y faire.

C’est le cas d’Odon Vallet, dont j’ai souvent parlé et que j’ai découvert ce vendredi 27 août 2010, vers 17 heures dans une émission de la télé du Sénat (chaîne qui n’est pas sans intérêt d’ailleurs et où les (ex-)journalistes viennent faire des « ménages » pour arrondir leurs fins de mois, de Colombani à F.O. Goesbert. On y voit ainsi des émissions où l’on cause gentiment de tout et de rien (ce jour-là c’était des pôles et le lendemain du suicide ce qui prouve bel éclectisme) !, mais où surtout on cause , sans être trop pressé, comme partout ailleurs, car manifestement ici, plus ça traîne mieux c’est car il n’y que de la parlote, sans horaire ni « sujets » à passer comme chez Calvi par exemple. Le seul inconvénient de cette chaîne, mais il est de taille ( comme la plupart des protagonistes en cause), tient à ce que le cahier des charges des émissions doit imposer, quel que soit le sujet, la présence d’un sénateur ou, à la rigueur d’un député ! Pour les pôles, ils étaient même deux, sans doute venus se mettre au frais avec un pareil sujet, en ces temps de canicule !

Pour le suicide, on avait même invité Odon Vallet « historien des religions » comme il dit et comme les autres le croient. Comme c’est en fait un riche, donc oisif et sans emploi, il peut être à tout moment disponible, pour parler de n’importe quoi, puisque, comme disait l’autre, le siècle sera religieux ou il ne sera pas ! Cet homme est un bienfaiteur de l’humanité qui consacre sa fortune (des centaines de millions hérités de son papa qui les avait acquis on ne sait trop comment) à des bourses pour le Tiers-Monde. Cet homme préfère sans doute dépenser ainsi son argent plutôt que de le donner au percepteur, à sa mort, car tout semble indiquer que la perpétuation de l’espèce n’est pas son souci majeur.

Cet homme plein de vertu n’a que deux défauts. Le premier est de se rêver, Dieu seul sait pourquoi, professeur d’université, innocente manie qu’il n’a pas su satisfaire, faute d’avoir suivi sur ce point mes judicieux conseils, fournis gracieusement comme toujours, dans un post ancien. Le second est de se teindre les cheveux en ce noir corbeau rougeâtre qui est souvent le résultat fâcheux des mauvaises teintures capillaires. Je l’ai même soupçonné, parfois, de porter moumoute, mais la vérité s’est manifestée au grand jour dans cette émission sur le suicide. L’a-t-on invité à la dernière minute pour pallier l’absence d’un spécialiste du suicide défaiullant? Son coiffeur était-il malade ou encore en vacances ? Toujours est-il que les racines blanches de sa raie (je parle naturellement de celle de ses cheveux) trahissaient sans ambiguité l’artifice tinctorial.

A 17 heures 45 j’ai zappé vers Calvi et son « C plus clair ». Calvi, lui, a combattu à la fois la calvitie et la canitie par un repiquage de cheveux noirs qui n’est pas sans évoquer une plantation de poireaux ! Bref, là n’est pas le sujet ! L’émission était sur « Sarko et les sondages » et l’un des invités était Denis Olivennes qui est, paraît-il, directeur du Nouvel Obs. Là, comme son hôte Calvi, Olivennes arborait la barbe estivale de ceux qui ont cessé de se raser pendant leurs vacances à Cogolin ou à Sperone et qui répugnent à reprendre la corvée matinale du rasage, paresse qu’encourage assurément, chez nos bobos, la vogue actuelle des tronches mal rasées !

La première fois que j’ai vu Olivennes à la télé, et ce n’est pas si vieux, j’ai eu un vrai choc car les photos de lui que j’avais vues ici ou là dans le Nouvel Obs sans doute, devaient dater d’une bonne vingtaine d’années ; il y cultivait, non sans une certaine candeur, le style BHL (la chemise blanche largement ouverte sur le torse imberbe d’adolescent alangui). L’Olivennes actuel, 20 ans et autant de kilos plus tard, vous cause un vrai choc. Je comprends, à la rigueur, que Carla ait pu trouver mignon le premier, je comprends moins le goût d’Ines de la Fressange pour le second, même si le bougre a du foin dans ses bottes !

Par acquit d’une conscience que vous savez scrupuleuse, je suis allé sur le blog du NO. J’observe que j’y ai toujours 2000 visiteurs par mois, sans doute par une magouille générale visant à gonfler le nombre des visiteurs du blog et donc, par là même, les tarifs des pubs , alors que je n’y écris plus depuis des mois et qu’il est même impossible d’entrer dans mes pages. Denis Olivennes y trône, en revanche, car le dirlo, près du peuple, ne dédaigne pas de prendre la plume ; il y affiche naturellement une photo qui n’a que dix ans, mais qui vaut le détour par la pose choisie. Il y est comme toujours en chemise blanche (je ne sais même pas s’il en a changé tant il aime la simplicité), mais, comme dit le poète, il a désormais « la tête aux cieux dressée », avec, en plus, ce « joli mouvement de menton » cher à Barrès ! Avec un agrégé de lettres modernes (comme Fabius !), on peut risquer quelques références littéraires !

Le discours n’est pas triste non plus et, ces derniers jours, il y passe, avec aisance, de l’orgasme féminin à l’héritage, deux sujets qu’il connaît bien. Pour le premier, voir plus haut la rubrique pipole et, pour le second, se référer à la notice qu’il s’est écrite pour le Who’s Who et qui montre qu’il n’a eu qu’à « se donner la peine de naître »...et encore !

Toutefois, s’il n’y a plus guère de raisons de le rapprocher de BHL qui soigne apparemment mieux son régime et son apparence, je le comparerai plus volontiers à un Don Quichotte (dont, non sans fourberie, il continue à exprimer les points de vue de gauche dans un hebdomadaire de la même farine qu’il dirige, au sortir du Groupe Pinault qui est, comme chacun le sait, une sorte d’antichambre du NPA) mais qui a désormais tourné au Sancho Pança.

Il en avait déjà la bedaine ; il en a désormais la barbe !

vendredi 27 août 2010

Les Roms et les belles âmes

Je n'avais nullement l'intention de revenir sur la question des Roms, même si elle continue à occuper tout nos médias et le débat public en permettant, une fois de plus, aux belles âmes de notre beau pays d'exposer leur point de vue et surtout de prendre des poses avantageuses en mettant, comme disait l'autre,
« leur coeur en écharpe ».

Comme je n'appartiens pas, vous l'aurez déjà constaté, à cette catégorie supérieure, je souhaitais cesser de m’exprimer sur cette question, d'autant plus que j'ai été fort occupé, ces dernières semaines, par un projet éditorial dont je parlerai plus en détail, directement et à titre personnel, à mes rares, mais fidèles lecteurs qu’il concerne un peu.

Le malheur a voulu que ce matin du 27 août 2010, j'écoute, d'abord d'une oreille un peu distraite puis plus attentive, sur RMC, la conversation entre Bourdin et Besson.

Le premier, qui était autrefois un journaliste convenable (mais sans plus), dans le style radiophonique du matin où la finalité, unique et commune à toutes les radios, est de passer des publicités entre les élucubrations des auditeurs qui téléphonent, tourne de plus en plus à la belle âme. Il se pose désormais à la fois en champion de la vérité radiodiffusée et en défenseur des pauvres et des opprimés, catégorie dans laquelle ses fonctions et son mode de vie ne me paraissent pourtant pas le ranger.

Besson, lui, est évidemment en première ligne en ce moment mais, globalement, ne s'en sort pas mal, car le bougre a été rompu aux exercices polémiques par son long séjour au sein du parti socialiste où la sodomisation des diptères (comme disait le regretté Gastounet) ert l’art de parler pour ne rien dire sont deux des spécialités de cette force politique majeure.

Je vous épargne donc le détail de cet entretien marécageux où il ne s’est rien dit de nouveau, Besson se bornant à répéter, ce qui est l'évidence, que les expulsions de Roms, mis à part la brutalité de la destruction de certains de leurs camps illégaux qu’il s’est abstenu d’évoquer, se font dans le respect de la législation française comme des règlements européens, puisque ces populations enfreignent la loi française, ne serait-ce (et c’est le moindre de leurs délits) qu’en enchaînant les visas de séjour de trois mois, à la queue leu leu. Ce fait pose tout de même le problème des modalités de délivrance de tels visas, qui sont nécessairement établis par une autorité française. Il est probable, et je reviendrai sur ce point, que les belles âmes qui suscitent et animent les associations de défense de ces populations sont complices de ces entreprises, comme l'étaient parfois les gens qui vendaient des certificats d'hébergement à des étrangers qui en avaient besoin. Dans une petite commune de Haute Savoie, un mien cousin, conseiller municipal PS, qui s’occupait de ces questions, avait ainsi compté qu’une belle âme de la commune avait établi, en une seule année, 54 certificats d’hébergement !

Besson est resté discret (et Bourdin, pas fou, n'a pas insisté) sur la question du coût total et réel de ces expulsions (3000 € par personne dit-on), prétendant même, et ce fut sa seule faute, ne pas savoir le coût d’un charter pour la Roumanie (ce qui est hautement invraisemblable) et même ignorer l'existence de ces contrats prétendument de « réinsertion sur place » (3500 € par contrat dit-on).

Tout cela ne sert évidemment rien et les expulsés reviennent quelques semaines voire quelques jours plus tard, comme le disent d'ailleurs ouvertement dans les médias les belles âmes qui animent leurs associations. Ils ont désormais en effet trouvé cet argument économique pour essayer de contrer la politique d’expulsion, ce qui n'est pas faux, en affirmant que ces expulsions ne servent à rien. ces belles âmes pourraient même ajouter qu'elles risquent, vu les conditions dans lesquelles elles s'opèrent, de susciter de nouvelles vocations dans la communauté des Roms de Roumanie. Faut-il prendre au sérieux ceux qui prétendent que Herr Ratzinger a suggéré, pour éviter les retours des expulsés, de leur faire un tatouage d’identification sur le bras ?

Naturellement ni Besson ni Bourdin n'ont à aucun moment évoqué la politique officielle roumaine qui, dans les faits, suscite au moins, à défaut de l'organiser, la migration des Roms vers l'Europe de l'Ouest, en dépit des milliards d'euros que verse, en toute innocence, la Communauté européenne pour favoriser l'intégration de ces Roms en Roumanie. L'UE qui nous donne des leçons sur ce terrain serait bien inspirée de balayer devant sa porte et de s'enquérir de ce que deviennent, réellement, les milliards qu'elle verse à la Roumanie pour intégrer les roms. Sans doute servent-ils au moins à payer le salaire et les voyages du Secrétaire d'État roumain à l'intégration des Roms qui vient de nous faire l’honneur d'une visite à Paris et qui, à en croire Besson, n'a pas le moindre sujet de différend avec la France. Nous en voilà très satisfaits mais cela paraît, en la circonstance, le minimum.

Pour en revenir à nos belles âmes, du moins à celles qui apparaissent de plus en plus régulièrement sur les écrans de télévision, on pourrait aisément en esquisser une typologie sommaire. En gros, cela va du pédago en retraite (cheveux et barbe blanches, lunettes et looks post soixante-huitard) a la chaisière (vieille fille quelque peu racornie, le cheveu long et sale, lunettes en bataille). Je serais assez d'avis de mettre en oeuvre pour ces belles âmes une mesure très simple et qui permettrait rapidement, dans ce domaine, de trier le bon grain de l'ivraie.

Il suffirait de créer une nouvelle décoration (on sait que les Français en sont friands). On pourrait la nommer « le mérite manouche » ou « la légion d'honneur tsigane» et elle serait accordée à tout défenseur des Roms qui prendrait en charge (logement, nourriture, etc.) un Rom ou éventuellement une famille rom. Le nombre de personnes prises en charge de cette façon déterminerait l'accès à des grades de plus en plus élevés dans l'ordre ainsi créé (chevalier, officier, grand officier, grand croix, etc.). Pour les belles âmes qui, pour des raisons diverses et personnelles, ne pourraient loger un Rom ou une famille rom, on établirait, par équivalence, une contribution fiscale volontaire (de 5000 à 20000 €) qui permettrait, dans les mêmes conditions d'accès aux divers grades de ces ordres de s’y voir intégrer. Naturellement, l'attribution de telles décorations, s’assortirait du droit de porter l’insigne de l’ordre, soit à la boutonnière (en liséré ou en rosette selon les cas), soit en décoration pendante pour ceux et celles qui souhaitent manifester de façon plus claire et plus visible leur soutien aux Roms)
.
Restent à fixer le nom de l'ordre, la couleur du ruban et le dessin de la médaille mais je pense qu'il ne manquera pas de suggestions à la solution de ces questions, de toute évidence mineures, une fois que le principe de ma proposition aura été accepté.

mercredi 25 août 2010

Les Roumains ne manquent pas d'air!

On attend aujourd'hui à Paris deux ministres roumains qui vont rencontrer des responsables français au sujet des affaires de Roms comme vous l’imaginez. « Quand un vicomte rencontre un autre Vicomte, qu’est-ce qu’ils s’racontent.. »
Dans les jours qui ont précédé, le ministre roumain des affaires étrangères n'a pas mâché ses mots à l’adresse de la France, à propos des récents événements et des expulsions de Roms, mettant Paris en garde contre « la stigmatisation d'un groupe ethnique ». Comme il fait partie de la délégation roumaine en route pour Paris, on peut dire que c'est là un homme qui ne manque pas d'air (avec tous les jeux de mots possibles sur ce dernier terme puisque les Roumains en général, roule, plus ou moins, les airs !). C’est vraiment la pelle qui se moque du fourgon ! Si nous étions un tant soit peu gouvernés, le gouvernement français aurait fait savoir à ses deux émissaires de Roumanie qu'ils sont en France persona non grata !
J'entendais ce matin, sur RMC, Jean-Jacques Bourdin converser sur cette question, avec le vice président du Front National. On a parlé de tout et rien, surtout de politique « politicienne » (comme on dit aujourd'hui pour marquer qu'on évoque des sujets sans intérêt), mais, à aucun moment, ni l'un ni l'autre n'a évoqué l’essentiel, le sort et la condition des Roms en Roumanie même, comme dans la plupart des PECO.
Il est clair que les migrations vers la France ne feront que croître et embellir vu le traitement réservé à ces populations par la Roumanie, mais aussi et surtout, paradoxalement, vu les dernières mesures qui sont prises par la France en ce domaine. Bien loin de décourager les migrations, elles les favorisent ! Non seulement en effet on offre des vacances à chaque famille roumaine qu'on expulse (avec son consentement, mais comment ne serait-elle pas consentante vue les conditions qu'on lui propose) : retour par avion gratuit assorti d’un don de 500 € pour une famille avec deux enfants, mais, dans l'hypothèse où elle feindrait de vouloir y rester, au lieu de se borner à y passer une courte période de vacances avant de revenir en France, on lui établit un « contrat d'insertion de 3600 € » !

Je conseillerais volontiers à des familles françaises dans le besoin et sans ressources de demander la nationalité roumaine et de migrer vers ce pays afin de bénéficier de pareilles conditions d'expulsion.
Vu les textes européens, on ne peut empêcher des citoyens roumains ordinaires de venir à Paris, mais en revanche, le gouvernement français, sur le plan diplomatique, peut tout à fait déclarer persona non grata un ministre roumain dont il ne souhaite pas la venue. La chose est d'autant plus comique que l'un de ces deux visiteurs a comme fonction dans son pays celle de « secrétaire d'État chargé de l'insertion des Roms ». Quand on connaît, si peu que ce soit, la politique de l'État roumain à l'égard des Roms qui est, à peu près, de l'apartheid agrémenté de vexations de toutes natures destinée à provoquer leur émigration, on ne peut qu'être mort de rire à la fois devant le titre dont se pare cet auguste visiteur et du fait même de l'objet qu'il déclare pour sa visite. Mais je dois être le seul à être sensible à ce genre de comique !
Toutefois, une telle démarche me rappelle un peu les représentations qu'avait faites l'Australie à la France, au moment des « événements » de Nouvelle Calédonie, en lui reprochant les mauvais traitements qu'elle infligeait aux populations autochtones de ses « colonies » du Pacifique. Pour une fois, François Mitterrand leur avait adressé la réponse du berger à la bergère, sans leur rappeler cependant qu'ils avaient empaillé le dernier pour l'installer dans le musée de Hobart !
Comme je suis sans doute d'un caractère difficile et peut-être aujourd'hui d'assez mauvaise humeur, j'aurais aussi volontiers adressé quelques mots à divers autres donueurs de leçons.
D’abord, à la fameuse commission de l’ONU, qui s'est prononcée sur la même question ; elle réunit, en effet, des « diplomates », « nababs de la pauvreté » patentés, installés à New-York, et, de fait, rassemble surtout quelques laquais de divers dictateurs auxquels se joignent des représentants d’Etats nord-américains dont le traitement qu’ils ont infligé (et qu’ils continuent à faire subir) à leurs propres « autochtones » est, chacun le sait, exemplaire !
Ensuite le Pape, qui aurait dû, plus que quiconque, se tenir coi dans pareille affaire ! En effet, vu son passé glorieux dans les jeunesses hitlériennes, Herr Ratzinger est lui aussi admirablement instruit de ces questions et par là même parfaitement placé pour faire la leçon à propos des Tziganes. Il est donc sans doute en mesure de créer, pour les y accueillir, quelques-uns de ces camps qui fonctionnaient si efficacement dans son pays au temps de sa jeunesse. Toutefois sa nouvelle et éminennte position lui permettrait de les installer dans les soixante hectares de sa superbe résidence de Castelgandolfo qui ne lui servent pas à grand chose à son âge et dans son état.

vendredi 20 août 2010

21 août 2010 : le jour du dépassement, le vrai!

Mercredi 18 août 2010, sur France2 surtout, on a commencé dès la mi-journée à nous bassiner avec la "journée du dépassement".

Personne ne sachant ce que cela voulait dire, le journaliste de service, qui avait découvert la chose, a commencé à nous en donner l'explication. Dans l'année "le jour du dépassement", dans la manie écologique, est celui où la population mondiale a, en théorie, épuisé l'ensemble des ressources naturelles de la terre pour l'année en cours.

Pour l'année 2010, le calcul a été fait par une O.N.G. américaine, GFN, qui a trouvé que le 21 août prochain était le jour du dépassement ; donc à partir de cette date les ressources de la terre pour l'année auraient été utilisées et donc à partir du 22 août les ressources du monde seront donc surexploitées. À titre indicatif, l'an dernier, le jour du dépassement avait été calculé pour le 25 septembre 2009.

Vous avez sans doute observé déjà que la nouvelle a été exploitée sur France2 le 18 août et que c'est cette date qui nous a été présentée, mensongèrement, comme le jour du dépassement, alors que le dépassement ne devait intervenir que trois jours plus tard, le 21. Les journalistes étant obsédés par la recherche du scoop, le remplaçant qui officiait le 18 avril a compris que s'il attendait le 21, la véritable date, il serait sans doute devancé et, ne le serait-il pas, que n'étant pas de service ce jour-là, un samedi, il se verrait souffler la vedette par le confrère à qui reviendrait la présentation du journal ce samedi 21.

Sans la moindre vergogne, il a donc délibérément menti et présenté le 18 août 2010 comme le jour du dépassement alors que le véritable jour avait été fixé au 21 par de savants calculs. Nos journalistes de télévision sont certes ignorants, nous le savions déjà, mais on constate par la qu'ils sont en outre malhonnêtes. Ils ne sont pas les seuls à l'être puisque l'invité du jour, obscur président d'une non moins obscure O.N.G. écolo, s'est bien gardé de faire observer l'imposture, trop heureux qu'il était de se voir invité au journal télévisé.

Tout cela est sans la moindre importance mais la notion même de jour du dépassement m'a donné l'idée d'un jeu de société qui peut se pratiquer entre amis en période de vacances.

Il s'agit d'appliquer cette notion de "journée du dépassement", non pas aux ressources naturelles de la terre, mais à différents objets ou domaines que peuvent nous suggérer votre humeur ou votre caractère.

Sans que je sache exactement quand, j'ai depuis longtemps atteint et dépassé le seuil de ma tolérance pour les annonces, dix fois répétées et hélas quotidiennes, du nombre de jours de captivité des deux journalistes de France3, comme pour les lamentations sur cet événement qui les accompagnent puisque, après tout, ils ont bien cherché ce qui leur est arrivé et que, s'ils appartenaient pas à la noble catégorie des journalistes, on aurait depuis longtemps oublié leur triste condition.

De même, j'ai depuis longtemps dépassé, sans pouvoir dire quel jour il a été atteint, mon seuil de tolérance des publicités schizophrènes qui nous vantent des produits (à acheter à manger, quand il ne s'agit pas désormais de jeux de hasard) dont on nous souligne, en même temps et dans le même mouvement, la dangerosité de la consommation ou de la fréquentation.

Le principe est simple et je suis sûr que vous l'avez depuis longtemps compris.
À vous de jouer donc pour compléter une liste que je n'ai fait ici que commencer.

lundi 16 août 2010

Le PCR à l'UNESCO

On a fait grand bruit, à la Réunion comme en France, du classement dans le patrimoine mondial de l'UNESCO des pitons, cirques et remparts de la Réunion qui forment tout l'intérieur de cette île.

J'ai même entendu, sur je ne sais quelle radio, la nouvelle déléguée au tourisme de la Réunion, Jacqueline Fareyrol, annoncer avec la plus vive satisfaction la grande nouvelle. Il est vrai qu'elle est toute nouvelle dans cette fonction, où elle remplace Pierre Vergès, fils cadet de Paul Vergès, ex-président du conseil régional de l'île qui occupait auparavant cette fonction.

Il y a dans cette famille Vergès un vrai drame social puisque la fille cadette, qui était rémunérée par le conseil régional a perdu son emploi (14 000 € mensuels) et que le fils cadet Pierre Vergès a également perdu le sien au Tourisme, sans parler des diverses prébendes qui étaient auparavant les siennes, en relation aussi avec le conseil régional.

L'amusant de la chose, qui a naturellement échappé à la commission de l'UNESCO qui avait la charge du dossier, tient à ce que le sigle par lequel ce dossier était désigné et qui est "PCR" n'avait pas été choisi au hasard! Dans l'esprit des membres de la commission comme dans la lettre du dossier qui leur était soumis "PCR" signifie « pitons, cirques, remparts ». Ce dossier qui, à l'origine a été constitué par le conseil régional semble-t-il, et donc, à l'initiative de Paul Vergès, président du conseil régional récemment battu aux élections, avait dans l'esprit du machiavélique homme politique réunionnais et dans l'esprit de tout un chacun à la Réunion, un tout autre sens.

Pour tous les Réunionnais, depuis un demi-siècle, les initiales PCR signifient naturellement et exclusivement « Parti Communiste Réunionnais »!

De ce fait, le quotidien communiste local, « Témoignages » a pu titrer triomphalement et sans que nul ne puisse y trouver à redire : « L'UNESCO inscrit le PCR au patrimoine mondial de l'humanité ».

Toute la Réunion aurait pu en rire, s'il y avait encore, dans cette belle île, des lecteurs de ce quotidien !

dimanche 15 août 2010

HELP! Dragon!

Grand jour ; utilisé pour la première fois pour rédiger mon blog du jour un nouveau système avec un logiciel de dictée (le "dragon" que je viens d'évoquer) et un nouvel ordinateur que j'ai dû acquérir pour pouvoir utiliser ce logiciel qui exige une grande capacité de mémoire vive.

Comme un imbécile que je suis, je me suis dit que j'allais acheter français et je me suis donc adressé aux fournisseurs que je l'utilisais dans mes achats antérieurs, c'est-à-dire Dell à Montpellier.

Je vous épargne le détail qui a fait que j'ai eu affaire à ce que je suppose être une plate-forme d'appel où, un vendeur marocain ou tunisien, si j'en juge par son patronyme, m'a menti comme un arracheur de dents, aussi bien sur les spécificités de l'appareil que sur les délais de livraison. J'ai donc reçu, après paiement naturellement, en mars 2010, l'ordinateur, en fait totalement chinois (emballages compris!)qu'on avait promis pour février 2010, cet appareil ayant la particularité intéressante d'avoir un clavier à peu près illisible étant donné que les lettres capitales qui figurent sur les touches sont très exactement deux fois plus petites que celles qu'on trouve sur les claviers normaux.

J'ajoute que, en outre, le concepteur de ce clavier, sans doute un de ces "designers" que je haïs, a jugé beau et bon d'imprimer ces lettres minuscules en gris foncé sur le fond noir de la touche, ce qui est évidemment, vous le devinez, extrêmement commode pour la lecture. Je dois dire que cet individu partage les goûts de la plupart des artistes de son espèce qui jugent beaucoup plus intéressant, par exemple, d'imprimer en gris sur fond bleu foncé plutôt qu'en noir sur du blanc, ce qui est certes bien plus commodément lisible mais qui est aussi, vous en conviendrez du dernier ringard.

Je ne souhaite à personne, pas même à mon commentateur anonyme, à qui j'ai préféré ne pas répondre, les tourments que j'ai dû endurer depuis trois jours entre cette nouvelle machine diabolique et ce nouveau logiciel pervers.

Le seul intérêt que je peux voir la chose, c'est que ce soir, je serai des plus brefs et que je ne vous imposerai pas plus longtemps la lecture du récit de mes malheurs.

En revanche, si l'un ou l'autre d'entre vous a déjà essayé ce genre de technique, merci d'avance de tous les conseils que vous pourrez me donner en la matière ; peut-être vous sauverez-vous la vie ! Je voulais bien entendu dire "peut-être me sauverez-vous la vie", mais vous voyez ce que cette satanée machine écrit car elle n'en fait qu'à sa tête.

vendredi 13 août 2010

Vendredi 13 et/ou journée des gauchers ?

Entendu ce matin, vendredi 13 août, Madame Lagarde sur RMC interrogée, depuis la Corse (Tiens nos ministres sont donc en vacances), par la doublure de Bourdin qui lui l’est encore ! « Quel rapport avec le vendredi 13 et les gauchers ? » vous impatientez-vous déjà, fougueux lecteur ou impétueuse lectrice. Patience ; j’y viens...à pas comptés, je vous le concède !

Quelle femme cette Madame Lagarde ! Elle est, selon la rumeur officielle, la ministre favorite de notre Président-Magicien (du moins pour son activité officielle, car, pour le reste, ses préférences seraient autres) ! C’est Bonne Maman qui raconte des histoires aux petites enfants pour les assoupir ! Il faut surtout dire que Madame Lagarde s’y entend à renvoyer l’ascenseur ; modestement, à cinq reprises, dans un bref entretien, elle porte au compte du « Président de la République », les succès qu’elle affirme être ceux de notre politique Les analyses des 0,6% de croissance, au deuxième trimestre 2010, sont, toutefois, bien différentes, quand elles sont faites, non par la ministre elle-même, mais par des économistes et des analystes financiers qui remplacent volontiers ce 0,6% par 0%, si l’on prend en compte l’effet mécanique du « restockage » des entreprises. Un Philistin comme moi se borne à noter que, pour la même période, l’Europe fait 1% et l’Allemagne 2,2%.

Christine Lagarde ne serait-elle pas gauchère ? Là je vous ai eu(e) impatient(e) lecteur (e) !

J’ai appris, en effet, ce même matin, avec la nouvelle que ce « vendredi 13 août 2010 » était aussi « la journée des gauchers », que quatre des récents présidents des Etats-Unis, étaient gauchers ! Christine for President !

Je crains de ne pas partager tout à fait le point de vue du « journaliste » qui nous donnait l’information et qui semblait sous-entendre par là que les gauchers auraient des dons et des talents particuliers pour la gouvernance. C’est assurément l’inverse, du moins si l’on se fait une opinion à partir des exemples d’un Ford (incapable de marcher et de mâcher son chewing-gum en même temps), d’un Reagan (ne tirons pas sur l’ambulance...), d’un Bush (le père, passons encore) et de Bill Clinton (et ses cigares humidifiés) et en laissant le bénéfice du doute à Obama.

Ce qui a plutôt attiré mon attention, dans cette affaire, est le rapport entre les gauchers et le vendredi 13 puisqu’on a choisi ce jour pour en faire la jourrée des gauchers. Peut-être n’y en-a-t-il aucun, mais, dans ce cas, le fait est encore plus remarquable, car le hasard ne saurait être innocent en la circonstance !

Je vais être contraint de jouer ici le rôle de Benoît, latiniste éminent d’Outre-Quévrain, et de rappeler qu’en latin « sinister » veut dire « gauche » (par opposition à « droite »). L’ancien français a gardé, avec ce sens, le terme « senestre », qui était directement issu du latin, mais qui a été peu à peu remplacé par le mot « gauche » ; l’origine de ce terme, peut-être germanique, est controversée et son sens (maladroit, faible, etc.) l’a conduit à se substituer à « senestre ». « Sinistre », qui est aussi issu du latin « sinister », a subsisté, avec la valeur péjorative, qui était déjà celle de l’adjectif latin. Ce qui se passait à gauche ou venait de la gauche était réputé mauvais ou, en tout cas, de mauvais augure.

Dans nos sociétés, le vendredi 13 a longtemps cumulé les aspects fâcheux du vendredi (jour de la mort de Jésus et, dès lors et, ensuite, objet d’interdits de toutes sortes) et du nombre 13 (Judas le 13ème convive de la Cène, etc.). C’est ce qui conduit à ce que, souvent, le numero 13 soit évité aussi bien dans la numérotation des étages des immeubles et des hôtels que dans celle des chambres ou des rangées comme des places. On aurait même forgé un néologisme pour désigner la phobie du vendredi 13 « paraskevidékatriaphobie ». mais ce n’est là qu’une blague dans laquelle Wikipedia a marché un moment et qui a parfois été reprise ici ou là!

Quant au vendredi 13 jour de chance, il constitue assurément une invention récente où je verrai volontiers la main intéressée de la Loterie nationale d’antan et, plus près de nous, du PMU, de la Française des Jeux et, désormais, de toutes les officines spécialisées dans les jeux qui se sont créées sur ce domaine !

jeudi 12 août 2010

La Sorbonne des sables

« Nous n’avons pas de pétrole mais nous avons des idées ». On connaît la formule ; tout nous disposait donc à nous entendre avec les émirs qui ont du pétrole mais pas d’idées !

En 1925, Victor Lustig tenta de vendre la Tour Eiffel, sans y parvenir d’ailleurs puisqu’il me semble bien l’avoir aperçue lors de mon dernier séjour à Paris. On a fait mieux depuis, puisque, au terme d’un accord signé en 2006, Jean-Robert Pitte qui présidait alors l’Université Paris IV a vendu la Sorbonne à Abou Dabi.

Il faut quelques explications supplméentaires, car, à l’instar de la Tour Eiffel, mais rue des Ecoles, la bonne vieille Sorbonne est toujours en place, ce qui pourrait donner à penser que, tout comme Victor Lustig avec la Tour Eiffel, Jean-Robert Pitte a échoué dans son entreprise.

Que nenni puisque, comme nous vient de nous l’apprendre le Canard Enchaîné, non seulement la Sorbonne est bel et bien à Abou Dabi, mais les chaires parisiennes sont même désertées par des professeurs qui, au terme d’un confortable voyage en business class et d’un séjour de deux semainnes en hôtel de luxe (tous frais payés) gagnent, en un demi-mois d’enseignement, 7500 euros, donc bien plus qu’ils ne perçoivent à Paris pour un mois d’activité, cette rémunération s’ajoutant, sans la réduire, à celle qu’ils perçoivent en France !

La chose mérite quelques explications dont j’espère que nul ne songera à les porter à la connaissance des émirs en cause qui pourraient mal prendre d’avoir été ainsi floués.

L’histoire doit être prise à son début, sous le règne de Chirac, peu familier des affaires universitaires et peu intéressé par elles. Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche était alors Gilles de Robien. Ce dernier était encore moins informé de ces affaires universitaires que le président lui-même, puisque le Comte Gilles de Robien, après des études secondaires laborieuses et une tentative, hélas avortée, de conquête d’une licence en droit, s’était orienté vers la fonction d’agent d’assurances. Il l’avait quittée ensuite pour la politique, où son physique avantageux lui avait permis, somme toute, une belle carrière.

C’est donc lui qui, en février 2006 a « parrainé » un accord de partenariat international pour l’implantation d’une annexe, privée, de la Sorbonne. Le ministre, dans son discours, ne manque pas d’évoquer, devant un parterre d’émirs ébahis et admiratifs, « notre vieille et belle Sorbonne [...] héritière d’une tradition d’excellence multiséculaire ».

Ce que s’est bien gardé de dire (car le pauvre Robien, lui, n’en sait sans doute rien) le fourbe conseiller qui lui a écrit le discours, c’est que l’on était en train de vendre du vent (ce qui n’est pas trop grave pour des hommes du désert !). En effet, en l’occurrence, on vendait le NOM "Sorbonne", dont on garantit aux acheteurs ( à un prix et à des conditions qui ne seront jamais connus car il y a là, de toute évidence, un secret de défense nationale) « 'l’exclusivité régionale de l’usage du nom « Sorbonne » pour le Proche et le Moyen-Orient ».

Tu parles Gilles !
En effet, la dite Sorbonne n’existe plus depuis quarante ans, suite à la Loi Edgar Faure. Non seulement, elle a supprimé la Sorbonne (qui était l’université de Paris qu’on a alors saucissonnée en treize nouvelles universités, bêtement numérotées de 1 à 13, du centre à la périphérie, (Paris 13 étant dans les betteraves de Villetaneuse, tandis que les premiers numéros se situaient dans le Quartier Latin), mais elle a même fait disparaître le titre de « professeur à la Sorbonne » convoité surtout pour le supplément de traitement qui y était attaché et dont on voit certains filous universitaires se parer encore, quarante ans après, pour impressionner les gogos, ce qui, on le voit, continue parfois à marcher !

Naturellement, comme la loi permettait aux universités de se donner un nom moins rébarbatif que Paris 10, Bordeaux 4 ou Lyon 3, toutes les universités du Quartier Latin ont voulu s’approprier le mot « Sorbonne ». Il a donc fallu à la fois arbitrer et trancher pour décider que Paris 1 serait « Paris-Panthéon-Sorbonne », Paris-3 « Paris- Sorbonne Nouvelle » et Paris 4 « Paris-Sorbonne ». Comment voulez-vous que de pauvres émirs s’y retrouvent au cul de leurs chameaux !

Il faudrait une demi-douzaine de posts pour raconter toute l’histoire qui en vaut la peine et où subsistent de larges zones d’ombre.

Un détail savoureus entre autres ; non seulement, Pitte a vendu aux émirs la jouissance d’un nom qui n’existe plus depuis quarante ans, mais en outre il les a roulés sur la prétendue marchandise. En effet, dans la Sorbonne des sables, on enseigne le « droit et les sciences politiques » qui n’existent pas à Paris 4 mais sont à Paris-Panthéon-Sorbonne (Paris 1) et à Paris 2. Pitte a donc vendu des enseignements qu'il n’avait pas et des diplômes que son université n’était pas habilitée à délivrer !

Il est fort ce Pitte et Victor Lustig avec sa Tour Eiffel n’était qu’un enfant de choeur. Comme on dit des grands vendeurs chez les VRP, il vendrait dans les cimetières!

Lors du conseil des ministres du 23 juin 2010, J.R. Pitte a été nommé « délégué interministériel à l’orientation ». Excellent choix, car non seulement il est géographe, mais on a pu voir, par ce qui précède, que c’est un homme qui ne perd pas le Nord !

Après les niches fiscales, les garages fiscaux

Un millier d’hectares a brûlé, il y a quelques semaines, dans la région de Martigues. Dès le début, on a émis l’hypothèse que l’incendie était volontaire car on avait retrouvé, au départ du feu, une voiture brûlée. On s’est donc interrogé sur le fait, les braqueurs (naguère encore de banques ou désormais de bureaux de tabac ou d’épiceries) qui sont des familiers de NCIS et des feuilletons américains de police dite scientifique, ayant désormais pour habitude de mettre le feu aux véhicules volés avec lesquels ils ont commis leurs méfaits pour faire disparaître tout trace ADN éventuelle au cas où le chauffeur aurait transpiré en attendant ses complices ou l’un d’entre eux éternué à cause d’une climatisation mal réglée.

Petite remarque adjacente. On ne dira jamais assez les méfaits inattendus de la télé, en dehors des conséquences fâcheuses, multiples mais évidentes, qu’elle a, mais qui, elles, éclatent chaque jour aux yeux de tous. Il est clair en effet qu’une bonne partie des immigrations clandestines, de l’Est comme du Sud, est liée à l’image de pays de cocagne que donne, de notre occident, notre télévision, désormais largement diffuses partout dans le monde, mais dont chômeurs, Roms, éboueurs maliens ou SDF ne sont rarement les vedettes.

Bref, revenoncà notre affaire ! L’hypothèse de départ a été, au départ, largement confortée par le fait que le véhicule en cause avait été déclaré volé, donc probablement par les auteurs d’un mauvais coup, eux-mêmes responsables de l’incendie.

La vérité est désormais établie par les aveux du propriétaire du dit véhicule et de ses deux complices. Il s’agit de ce qu’on appelle, dans notre midi, un « coup d’assur. », pratique largement répandue et qui est une des formes multiples de tentatives d’escroquerie à l’assurance.

Le problème n’est pas là, mais plutôt dans les circonstances plus lointaines de l’affaire.

On sait en effet désormais que le propriétaire du véhicule incendié était un artisan au bord de la faillite, qui avait cherché, par là, à renflouer sa trésorerie. Jusque là rien d’étonnant ; ce qui l’est davantage est que le véhicule en cause était, s’il vous plaît, un 4 x 4 Porsche Cayenne dont le prix avoisine les 100.000 euros !

Vous m’accorderz que pour un modeste artisan au bord de la faillite, il y a tout de même là un investissement considérable et, me semble-t-il même, un peu disproportionné voire inconsidéré

Cette remarque me conduit à une observation sur ce type de véhicule 4 x 4 de luxe que je vois souvent entre les mains de petits artisans, à propos desquels on peut faire la même remarque. L’acquisition de ce genre de véhicule, aux allures très vaguement utilitaires (de très, très loin), ne se ferait-elle souvent au nom d’une société ou d’une entreprise, avec, en outre, des privilèges fiscaux auquel l’utilisateur de base ne saurait évidemment prétendre?

Après les niches fiscales, s’attaquera-t-on aux garages fiscaux ?

mardi 10 août 2010

Le nouvel opium du peuple

J’avais pressenti et je crois même en avoir parlé dans un précédent post que la grande catastrophe de l’été n’allait être,
- ni les morts sur les routes (elles permettent de poser de nouveau radars et de procurer de nouvelles rentrées fiscales, sans même parler des relances diverses de notre industrie et de notre commerces des radars comme des moyens, licites ou illicites, de leur échapper),
- ni les incendies de forêts (voilà que nous envoyons pompiers et canadairs chez les Russes, ce qui permet à quelques-uns de nouvelles formes de tourisme humanitaire, la Grèce et le Portugal étant désormais trop familiers à nos dévoués secouristes),
- ni la sécheresse (le Poitou Charente, naguère sous l’eau, en manque désormais et pour payer les maisons, dont les communes et l’administration avaient autorisé, contre toutes les règles, la constuction en zones inondables voire dangereuses, les cochons de payants, que nous sommes tous, vont à nouveau mettre la main à la poche. N’a-t-on pas songé à transformer ces bicoques une fois pleines d'eau en opportunes réserves?),
- ni la canicule (elle aussi a filé vers l’Est au lieu de nous apporter son précieux concours dans le plan retraite de Monsieur Woerth),
ni les scandales liés à nos ministres (ils sont tous en vacances avec les journalistes),
ni..., ni... (allez, je suis brave, je vous la fais courte, mais vous avez le droit de continuer !)

Non, le vrai scandale de l’été ce sont les PA-RIS SPOR-TIFS !

Ce n’était pas trop difficile à deviner me direz-vous !
Je vous l’accorde et, même moi, j’avais tout de suite vu la corde ! Dans mon respect de la langue française, je n’ose dire la « ficelle » tant elle était grosse ! Il suffisait de savoir les noms de ceux qui avaient été retenus pour être les principaux bénéficiaires de ce racket et leurs liens avec le pouvoir et les médias. Nouvelles excuses pour ce nouveau plénonasme !

Le problème tient d’abord au déferlement de la pub. La consommation de poudre a dû monter en flèche chez les fils de pub dont les narines doivent être poudrées à frimas ! Le PMU s’est tout particulièrement distingué dans ce domaine et Patrick Benguigui a trouvé là le moyen d’arrondir ses fins de mois, sans doute faute d’avoir pu se faire recruter aux côtés de Richard Anthony dans les tournées du troisième âge.

Je ne comprends pas pourquoi on interdit la publicité pour l’alcool et le tabac et, a fortiori, pour le cannabis, la cocaïne et l’héroïne, et qu’on permet une publicité radiodiffusée et télévisée effrénée pour les jeux de hasard, avec en plus, hypocrisie suprême mais constante et omniprésente désormais, des mises en garde-bidon contre les excès en la matière. Dans ma Perse natale, on empale fort heureusement les dirigeants et les politiques pour bien moins que ça !

Vous aurez noté que ma question est purement rhétorique, puisque, comme je viens de le souligner, les promoteurs, les bénéficiaires et les acteurs de tout ce bizness sont naturellement les mêmes, ce qui simplifie énormément, vous l’admettrez, la communication et la synergie entre eux !

On peut certes tenter de fermer les yeux et les oreilles devant les messages carrément et ouvertement publicitaires sur les paris dits « sportifs » (il m’avait échappé que les courses hippiques fussent un sport (sauf pour les chevaux eux-mêmes naturellement) et, a fortiori, le poker !), mais désormais, moyennant sans nul doute quelques miettes du gâteau glissées sous la table, voilà que nos « journalistes » dits « sportifs » se mettent de la partie et se livrent à une propagande pour les paris, ouverte comme sur RMC dont la « dream team » de débiles moyens en a fait son activité principale, mais même sur d’autres médias où la pub se fait encore, pour le moment, plus discrète !

A quand les paris politico-médiatiques sur le montant de remboursement de ses cigares par Christian Blanc, les résultats des enquêtes sur les tripatouillages immobiliers et provençaux de Drucker et Joyandet ou l’issue des procédures concernant Liliane et Eric ?

Le nouvel opium du peuple

J’avais pressenti et je crois même en avoir parlé dans un précédent post que la grande catastrophe de l’été n’allait être,
- ni les morts sur les routes (elles permettent de poser de nouveau radars et de procurer de nouvelles rentrées fiscales, sans même parler des relances diverses de notre industrie et de notre commerces des radars comme des moyens, licites ou illicites, de leur échapper),
- ni les incendies de forêts (voilà que nous envoyons pompiers et canadairs chez les Russes, ce qui permet à quelques-uns de nouvelles formes de tourisme humanitaire, la Grèce et le Portugal étant désormais trop familiers à nos secouristes),
- ni la sécheresse (le Poitou Charente, naguère sous l’eau, en manque désormais et pour payer les maisons, dont les communes et l’admiistration avaient autorisé, contre toutes les règles, la constuction en zones inondables voire dangereuses, les cochons de payants, que nous sommes tous, vont à nouveau mettre la main à la poche. N’a-t-on pas songé à transformer ces bicoques en réserves d’eau ?),
- ni la canicule (elle aussi a filé vers l’Est au lieu de nous apporte rson précieux concours dans le plan retraite de Monsiuer Woerth), ni les scandales liés à nos ministres (ils sont tous en vacances avec les journalistes), ni..., ni... (allez, je suis brave, je vous la fais courte, mais vous avez le droit de continuer !)

Non, le scandale de l’été ce sont les PA-RIS SPOR-TIFS !

Ce n’était pas trop difficile à deviner me direz-vous !
Je vous l’accorde et, même moi, j’avais tout de suitte vu la corde ! Dans mon respect de la langue française, je n’ose dire la « ficelle » tant elle était grosse ! Il suffisait de voir les noms de ceux qui avaient été retenus pour être les principaux bénéficiaires de ce racket et leurs liens avec le pouvoir et les médias. Nouvelles excuses pour ce nouveau plénonasme !

Le problème tient d’abord au déferlement de la pub. La consommation de poudre a dû monter en flèche chez les fils de pub dont les narines doivent être poudrées à frimas ! Le PMU s’est tout particulièrement distingué dans ce domaine et Patrick Benguigui a trouvé là le moyen d’arrondir ses fins de mois sans doute faute d’avoir pu se faire recruter aux côtés de Richard Anthony dans les tournées du troisième âge.

Je ne comprend pas pourquoi on interdit la publicité pour l’alcool et le tabac et, a fortiori, pour le cannabis, la cocaïne et l’héroïne, et qu’on permet une publicité radiodiffusée et télévisée effrénée pour les jeux de hasard, avec en plus, hypocrisie suprême mais constante et omniprésente désormais, des mises en garde-bidon contre les excès en la matière. Dans ma Perse natale, on pend les dirigeants et les politiques pour bien moins que ça !

Vous aurez noté que ma question est purement réthorique, puisque, comme je viens de le souligner, les promoteurs, les bénéficiaires et les acteurs de tout ce bizness sont naturellement les mêmes, ce qui simplifie énormément, vous l’admettrez, la communication et la synergie entre eux !

On peut certes tenter de fermer les yeux et les oreilles devant les messages carrément et ouvertement publicitaires sur les paris dits « sportifs » (il m’avait échappé que les courses hippiques fussent un sport (sauf pour les chevaux eux-mêmes naturellement) et, a fortiori, le poker !), mais désormais, moyennant sans nul doute quelques miettes du gâteau glissées sous la table, voilà que nos « journalistes » dits « sportifs » se mettent de la partie et se livrent à une propagande, ouverte comme sur RMC dont la « dream team » de débiles moyens en fait son actrivité principale, mais même sur d’autres médias où la pub se fait encore, pour le moment, plus discrète !

A quand les paris politico-médiatique sur le montant de remboursement de ses cigares par Christian Blanc, les résultats des enquêtes sur les tripatouillages immobiliers et provençàux de Drucker et Joyandet ou l’issue des procédures concernant Liliane et Eric ?

jeudi 5 août 2010

A mort le commentateur!

Vous vous souvenez peut-être de cette magistrale création de Michel Serrault dans le film de Jean-Pierre Mocky, "A mort l’arbitre". Serrault y campait le personnage, parfait de sottise et de veulerie, d’un supporter de football

Après une semaine de championnat d’Europe d’athlétisme à Barcelone et en attendant une autre semaine de championnat d’Europe de natation à Budapest, je reprendrai volontiers le slogan de Serrault, mais en l’appliquant non pas à l’arbitre, mais au commentateur et en particulier au sinistre Patrick Montel qui sévit sur France2.

Comment cet adipeux, grotesque et impénitent bavard a-t-il pu non seulement s’insinuer dans la rédaction sportive de cette chaîne, mais, depuis 25 ans, y attendre, en toute quiétude, une retraite qu’on devrait bien lui donner tout de suite ? Une telle mesure, si immorale et scandaleuse qu’elle soit, aurait au moins l’avantage de nous débarrasser de sa répugnante, bruyante et insupportable présence.

Je sais bien que la grande tradition de cette chaîne a toujours été de recruter les journalistes sportifs les plus nuls et les plus incompétents. Le rugby y a été commenté, trois décennies durant, par Pierre Salviac qui ignorait les règles et les principes les plus élémentaires de ce jeu. Son alter ego, le « consultant » Pierre Albaladejo, dit « Bala », s’est en vain efforcé, des années durant, de les lui faire comprendre, manifestement sans y parvenir.

Il suffit de voir un instant le Patrick Montel en cause pour comprendre que le bougre n’a jamais mis les pieds dans un stade et que toute activité sportive lui est totalement et définitivement étrangère. On pourrait penser que c’est un physique avantageux (comme Nikos ou Benjy) qui a attiré sur lui l’attention des producteurs mais cette hypothèse est à écarter dès qu’on voit sa face lunaire que je qualifierai volontiers de mongoloïde si je ne craignais pas, par là, d’offenser gravement les trisomiques. Approchant désormais une soixantaine grassouillette, il cultive néanmoins un look qu’il doit juger à la fois sportif et juvénile dont l’élément central est une coiffure « aux enfants d’Edouard », sa tignasse étant régulièrement teinte en noir corbean, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une moumoute !

Quand il s’agit d’atlétisme ou d’« athlé » comme il dit, car il cultive , comme le nain Holtz (« small is beautiful » !) l’usage d’abréviations personnelles stupides, du type « déca »(comprendre « décathlon » et non pas « décaféiné") ou « jav » (pour « javelot !), il est flanqué, sur sa droite, de Stéphane Diagana (ancien champion de 400 mètres haies) et, sur sa gauche, de Bernard Faure, modeste marathonien en retraite. Tout autre que Montel aurait la sagesse de laisser parler l’un ou l’autre, en fonction des épreuves mais lui n’en fait rien et naturellement, dès qu’il s’écarte de ses vociférations franchouillardes et chauvines qui constituent le fond de ses propos, ses commentaires tombent le plus souvent à plat et sont régulièrement démentis par le déroulement des épreuves.

Un exemple entre mille. Lors du 10.000 mètres féminin, Patrick Montel ne cesse de prédire l’effondrement imminent de la petite Turque (d’origine éthiopienne) Elvan Abeylegesse qui, très vite, prend seule la tête de la course et tourne en trois minutes au kilomètre ce qui n'a aucun sens pour lui ! Montel voit le signe certain de sa défaite dans le fait qu’elle se retourne fréquemment pour surveiller les autres concurrentes. En fait, Elvan écrase tout le monde et finit son 10.000 mètres dans un impressionnant état de fraîcheur, victoire aisée que l’impudent Montel affirme alors avoir prévue !

Montel nous a confié qu’il faisait ce metier depuis 25 ans ! Voilà un incontestable mérite qu’il partage avec le mulet du Maréchal de Saxe qui, après vingt-cinq ans de campagne, était toujours un mulet. La seule différence est que Montel lui est resté un âne !