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mardi 21 janvier 2014

Méli-mélo politico-historico-diplomatique.


Occupé à autre chose, j’ai fort heureusement interrompu mon blog depuis une bonne quinzaine de jours ; je n’ai pas eu, de ce fait, à prendre position ni à intervenir dans les débats passionnés (à défaut d’être passionnants) qui ont agité la France depuis une quinzaine autour des amours présidentielles « normales ».

Il est vrai que quand on se tourne vers le passé, si l'on excepte la génération du passé (Auriol et Coty) et le général De Gaulle, nos présidents ont souvent eu, quel que soit leur âge, une vie familiale et sentimentale assez agitée. François Hollande qui se voulait en rupture avec son prédécesseur, ne fait pourtant que reprendre, sans le dire, une tradition plus ancienne encore.

Je ne sais pas quelles furent les intentions, réelles et/ou secrètes, de Closer en sortant son numéro et en dévoilant le pot-aux-roses au moment précis où il l’a fait. Aurais-je été à la place des rédacteurs de ce magazine que j'aurais bien plutôt attendu au moins le 25 janvier 2013 pour sortir ce numéro et déclencher le scandale de façon à laisser le Président de la République amener sa compagne à Rome pour y baiser l'anneau papal. Toute cette affaire aurait alors pris beaucoup plus de piquant, même si François a l’esprit large et le trio constitué par Valérie entre les deux François, aurait fait à coup sûr la une de la plupart des magazines du monde.

Comment a-t-on pu laisser passer une occasion pareille, même si on voulait jouer un tour à notre président, quelques jours avant sa conférence de presse. J'ai peine à croire qu'entre la conférence de l'Élysée et le Vatican, on ait choisi la première, ce qui est en tout cas une énorme erreur sur le plan de la communication et du « buzz »..

« Valérie à la lanterne ! »

Rassurez-vous ! L’absence de majuscule au mot lanterne est, ici, une faute d’orthographe, mais qui se soucie désormais de pareils détails ! Ce n'est ici en effet qu'une exclamation de stupeur devant le lieu de convalescence de Valérie tandis que,  lors de la période révolutionnaire, cette formule aurait pu prendre un tout autre sens, de justesse d'ailleurs, puisque, sauf erreur de ma part, le Pavillon de la Lanterne a été construit en 1787, juste pour la Révolution.

La formule « Valérie à la lanterne ?/! » peut donc avoir soit son sens révolutionnaire (mais elle ne pourrait émaner alors que d'une ennemie farouche de Madame Trierweiler qui, à vrai dire, n’en manque pas) soit exprimer une simple stupeur de voir celle qu'on désigne, si sottement et si abusivement, comme la Première Dame quitter l'hôpital public, pour se rendre, non dans l'aile de Madame à l'Élysée, mais, à la Lanterne qui est aussi une résidence d'État du Président de la République et du Premier Ministre et qui pose par conséquent exactement le même problème. L’usage qu’on pourrait se risquer à dire « morganatique » de la Lanterne est-il réservé aux Présidents de la République socialistes prénommés François, puisque Tonton y faisait faire du cheval à Mazarine ?

Je laisse de côté ce point, faute de m'intéresser à cette question de vie privée dont notre président ne veut pas entendre parler, comme il l’a répété sans cesse depuis le début de cette affaire. Comment ne pas voir et lui répondre qu’il est le seul et unique responsable du fait que cette question se trouve posée. Nul n’a exigé de lui ses déclarations sur « le seul grand amour de sa vie » et l’officialisation immédiate et permanente (aux frais de l’Etat, autre point commun avec Tonton !) de sa compagne du moment !

Hollande en Hollande ! Le destin, malicieux comme toujours,  a envoyé en effet notre président en voyage officiel aux Pays-Bas ; fort heureusement l’hospitalisation opportune de sa précédente compagne (peut-être toujours actuelle en fait puisque nous serons tenus dans une cruelle angoisse une bonne quinzaine encore) lui a permis de différer, une fois de plus, la décision finale. On s’est borné àenlever uneassiette à la table officielle.

Il semble d'ailleurs qu'en allant s'installer à la Lanterne, Valérie a pris cette étrange décision à sa place mais avec son accord tacite, puisqu'apparemment le Président de la République ne lui a pas fait refuser l'accès à cette résidence officielle de l’Etat, comme il aurait pu ou dû le faire, fût-elle convalescente.

A-t-on là une forme nouvelle du principe du voleur chinois, la Lanterne éloignant quand même Valérie de l’Elysée ?

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