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mardi 14 décembre 2010

A-A ? Ah? Ah! Ah! Ah!

Lectrice intriguée ! Impatient lecteur ! Je sens que vous vous interrogez déjà sur ce titre mystérieux. Mettons un terme à vos légitimes interrogations en vous révélant que le sujet du jour est le couple, désormais célèbre, formé par Audrey (Pulvar) et Arnaud (Montebourg). L’identité de l’initiale de leurs prénoms est , dit-on dans le bon peuple de France, l’annonce d’ue union placée sous le signe de la chance et du bonheur, ce dont ils auront sans doute bien besoin dans les années qui viennent.

Arnaud Montebourg n'est pas un homme qui met tous ses oeufs dans le même panier. Après avoir été le soutien le plus actif et le plus présent de Ségolène Royal en 2007, le voilà devenu son rival. Cela ne gêne pas plus que d'autres palinodies, passées (comme le cumul des mandats) ou à venir. J'ai trouvé, par hasard, la vraie raison pour laquelle Arnaud, qui n'est que Montebourg, est souvent dit « de Montebourg ». Cette erreur, qui ne semble pas lui déplaire, me fait penser à un propos de cette langue de vipère de Cambacérès ! Il disait, en effet, à propos de son ennemi intime, Talleyrand, qu’en se prétendant « de Périgord », il ne se trompait, au fond, que d'une lettre puisqu'il était effectivement tout de même « du » Périgord à défaut d’être « de » Périgord. Si le bel Arnaud n'est pas « de » Montebourg, ce n'est pas pour ne pas avoir pris soin d'user de ce qu'on appelait, sous nos bons rois, la « savonnette à vilain ». Il suffit, pour en être convaincu, de rappeler la nature et les circonstances de son premier mariage.

Je vais ici faire un « copier/coller » de sa biographie pour ne pas être accusé de falsification, tant les faits sont drôlatiques vu la suite de la carrière et de la vie de notre héros.

« Il a épousé le 31 mai 1997, la veille du second tour des élections législatives qui le virent devenir député [socialiste faut-il le préciser], en l'abbaye cistercienne de Valmagne, Hortense de Labriffe, née en 1968, fille du comte Antoine de Labriffe et d'Anne de Lacretelle et petite-fille par son père du comte Pierre de Labriffe – propriétaire du Château de Gambais, dans les Yvelines – et par sa mère de l'académicien Jacques de Lacretelle (1888-1985) ».

LOL/MDR ! On croit rêver !

Revenu de la « savonnette à vilain » et des amours aristocratiques, le bel Arnaud joue désormais dans un tout autre registre. Non seulement il a noué nous une tendre relation avec l’exotique martiniquaise Audrey Pulvar (je reviendrai sur elle, si j’ose dire, un peu plus tard ), mais il vient de révéler publiquement (ce que disait, mais discrètement, sa notice du Who’s Who) que son grand-père était un Arabe. Un Arabe de qualité toutefois puisque le « pépé » Khermiche Ould Cadi était issu d’une famille de walis de l'Algérie française. Dans la course à l’échalote au sein du PS, ce n’est pas un Flamby même amaigri et lifté, un Hamon-les grandes-feuilles... heu, ou même un Manuel Vals qui peuvent en dire autant, les ancêtres de ce dernier n'étant jamais descendus au-dessous de la Catalogne.

Pour revenir enfin au second A, celui de l'initiale du prénom de la journaliste récemment écartée des écrans pour des raisons aussi mauvaises que possible, c'est, du coup, son charmant nez chaussé de lunettes inattendues (sans doute pour faire plus sérieux et contrebalancer par là les galipettes qu'elle était censée faire avec M. Montebourg) qu’Audrey a fait la tournée des rédactions.

Interrogée au Grand Journal de Denisot, sur son éviction soudaine, elle nous l'a joué modeste, calme et responsable. Cette circonstance lui a néanmoins permis d'apparaître, pour la première fois de sa vie, chez ce même Michel, le vendredi suivant, au sein du trio de l’élite des journalistes de ce jour de la semaine. Elle était auc côtés du musculeux Joseph Macé-Scarron. Arnaud n'a donc pas eu assurément, la moindre raison de se montrer jaloux et Audrey de redouter les entreprises de Jo-le-Tatoué !

Discrète chez Denisot, en revanche elle s'est lâchée dans Libération et aux Antilles dont elle est originaire. Dans la brève biographie qu'elle a esquissée là, elle a repris le registre féministe qui lui est si cher, alléguant que son éviction était machiste alors qu’elle n’est que stupide, ce qui est bien pire ! Comme Arnaud son inattendu pépé arabe, elle a évoque sa grand-mère « négrillonne » (du calme Huggy, ce sont ses propres termes, mais je la jugeait plus coolie que négrillonne non?), mais s’est gardée, en revanche, de parler de son papa, Marc Pulvar, qui, aux côtés d'Alfred Marie-Jeanne, fut le fondateur du Mouvement Indépendantiste Martiniquais.

Voilà ce pauvre Arnaud Montebourg largement débordé sur sa gauche mais ça lui donne du grain à moudre face à Besancenot et à Mélanchon !

Si je n’avais pas déjà fait le coup, j’aurais pu au fond appeller ce post « Black, blanc, beur »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai appris des choses interessantes grace a vous, et vous m'avez aide a resoudre un probleme, merci.

- Daniel