Comme vous avez pu le constater, si vous avez lu mon premier blog «Investissez dans un footballeur argentin » (reproduit ci-dessus), j'avais vu assez juste en rédigeant ce texte dès début août 2011. L'affaire Javier Pastore s'est, en effet, à peu près terminée comme je l'avais prévue et la prétendue vedette argentine venue de Palerme (on aurait dû se méfier) a terminé la première partie de la saison sur le banc des remplaçants, en froid avec le manager après des échanges aigre-doux par presse interposée.
Voici qu'un deuxième (je ne dis pas "second") épisode commence avec l'achat d'une nouvelle vedette du football argentin en la personne d'Alexandre Rodrigues da Silva dit Pato qui jouait à Milan (… pas tellement semble-t-il et avec des fortunes diverses en fonction de son état de santé et des relations avec le coach). Il n'est pourtant pas « pataud », comme on pourrait le croire, car ce nom, qui n'est pas le sien, vient du fait qu'il est originaire de « Pato Branco ».
Nombre de détails font penser que son cas n'est pas sans analogie avec celui de Javier Pastore. C’est le footballeur argentin type, dans le genre mondain, danseur de tango élégant avec quelques éclairs de génie mais sur lequel on ne peut guère compter pour l’effort et dans la continuité. Il est en outre de la plus grande fragilité et il a passé plus de temps à l'infirmerie que sur les terrains.
En tout état de cause, à condition de trouver un émirat généreux et pas trop connaisseur, on peut en moins néanmoins espérer faire des affaires avec ce Pato. Acheté par le PSG pour 50 millions, il n’en avait coûté que 24 il y a trois ans au Milan AC qui en avait alors fait l'emplette. Certes le rendement est moindre que pour Pastore, mais doubler la mise en trois ans est néanmoins intéressant. Madhoff, après tout, n'en promettait pas plus !
La principale particularité de ce Pato, qui n’a guère convaincu balle au pied (ce qui lui laissait des loisirs), est, en fait, à sa liaison avec Barbara Berlusconi, la fille du patron du Milan AC. Il y a donc là la matière d'un roman pour la collecte Harlequin car on ne sait trop démêler les raisons du coeur de celles du portefeuille.
Sans doute compte-t-on au PSG et au Qatar sur l'avenue d'Anceloti qui devrait être le sorcier capable de mettre d'accord tous ces joueurs dont l'ego ne doit pas être des plus modestes ; on espère que ses talents culinaires l’aideront à faire monter la mayonnaise au Parc des Princes, mais comme il a bétonné son contrat pas de risque pour lui !
Tout compte fait l'émir du Qatar n'est peut-être pas le pigeon oriental que l'on imaginait puisque j'ai appris hier, dans je ne sais quelle chaîne télévisée, qu'en revendant, quelques moi, en le revendants après l’achat d'un immeuble acquis auprès de l'État français, il avait fait 50 millions de bénéfices c’est-à-dire le prix payé au PSG pour Pato.
Au fond et à y bien réfléchir, c'est nous autres pauvres Français surendettés qui, à travers les incompétences de Bercy, avons offert Pato au Quatar et au PSG !
Qu’est-ce-qu’on dit à la France Monsieur l’Emir ?
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