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mardi 26 avril 2011

Présidentielles 2007. Les dessous de l’affaire !

Faute de temps pour me mettre à un post nouveau, je reprends un texte déjà ancien ( Putain cinq ans !), écrit à la veille des présidentielles de 2007 et qui abordait l’examen des candidat(e)s sous un angle un peu inattendu et que je vous laisse découvrir. Je n’y changes rien en espérant que Marius ait l’occasion de le lire.

« C’est pas moi M’dame ! C’est la faute à Marius !

Dans le blog du 2 février 2007 de Marius N., « Elle déteint », alors que je venais lire et causer politique, voilà que surgit, de fil en aiguille, le « joli popotin » de Ségo. D’émotion, Marius, dont la langue est toujours si juste et si précise, en perd son orthographe. Tout émoustillé (il n’en fait pas mystère), il écrit « callypige » au lieu de « callipyge ». Le terme est aussi joli que rare ; on en a usé surtout pour Vénus mais, in abstracto, il convient bien à notre Ségo. Sa beauté est celle d’Aphrodite, ainsi nommée d’abord par les Grecs, car elle serait née des eaux. Une Vénus surgissant de la mer, est dite « anadyomène ». Ségo l’est aussi, car comment ne pas voir qu’elle aussi a surgi, comme par miracle, des eaux troubles du marécage socialiste. Etre « anadyomène » n’empêche pas d’être aussi « callipyge » (« aux belles fesses ». L’étymologie grecque fixe la place de cet « y » qui est sur les fesses "-pyge-" et non sur la beauté "-calli-". On peut vérifier aisément le fondement (si j’ose dire) de mes cuistreries, en confrontant, pour les distinguer, la « callipygie » ségolinienne à la « stéatopygie » d’autres femmes politiques, particularité aussi vulgaire et déplaisante que le gros cul qu’elle désigne.

Dans le demi-sommeil d’une fin de longue nuit paisible (j’avais passé la précédente dans un avion bondé, coincé comme un hareng en caque, à côté d’un marmot inlassablement hurleur), je m’interrogeais à propos la fixation de Marius sur la callipygie ségolenienne, qu’il estime d’ailleurs partager avec Black Jack, qu’on dit fort amateur du beau sexe (la callipygie de l’une l’inspirant plus que la stéatopygie de l’autre). J’ignore la source de leurs certitudes respectives car, me semble-t-il, Ségo se plaît davantage, sous cet angle, dans le flou et le fluide que dans le moulant révélateur de la marque du slip ou de son absence. D’où mon hypothèse que ces Messieurs font plus ici dans le fantasme que dans l’observation rigoureuse qui sied seule à l’analyse politique.

Craignant sur ce terrain les foudres du ouèbmestre, j’ai laissé les errances de cette méditation matinale se porter, d’une façon plus générale, sur les dessous des candidat(e)s à la prochaine élection. J’ai proposé, dans un blog précédent, la pratique de la « podomancie », dont Pierre Joxe fut l’un des précurseurs par son analyse, demeurée célèbre, des chaussettes du Premier Ministre, Pierre Bérégovoy, où il voyait la preuve irréfutable de son honnêteté. Les dessous des politiques sont-ils plus ou moins révélateurs que leurs chaussures et leurs chaussettes ? Je n’en sais rien, mais l’investigation est assurément plus hasardeuse, faute d’accès direct aux données pertinentes. Néanmoins, toute approche scientifique repose sur des hypothèses et l’on ne peut assurément rien trouver si l’on ne cherche pas quelque chose. Prenons donc des risques, en hardi découvreur de terres nouvelles.

A demain pour la suite dans le respect de mon format habituel.

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