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dimanche 15 juillet 2012

Un boulot sympa en France : ancien Président de la République.

Un boulot sympa en France : ancien Président de la République. Ne parlons même pas ici  de la maigre rétribution (12.000 euros) attachée à la qualité de membre du Conseil Constitutionnel       (acquise de droit) ; les avantages en nature (non imposables) sont bien plus intéressants. En effet, l'Etat français fournit à chacun de ses anciens Présidents de la République jusqu'à leur mort :
1. Un bureau-appartement (les charges et le téléphone sont au frais du contribuable ; quant au terme de "bureau-appartement", ne nous y trompons pas, les bénéficiaires actuels ont un '"bureau-appartement" de 250 à 300 mètres carrés dans un beau quartier parisien!) (les pauvres ; en être réduits à la modeste condition de travailleur à domicile, ce que la pléthore de personnel qu'on va voir dans la suite rend peu crédible!)
2. Deux employés de maison (l'un d'entre eux en a même sollicité et obtenu un troisième!)
3. Deux gardiens de la paix devant leur domicile (en permanence, donc 3 x 2 = 6!)
4. Une voiture avec deux chauffeurs (en fait 3 pour les mêmes raisons)
5. Deux gardes du corps
6. Un directeur de cabinet
7. Deux secrétaires particuliers
8. Un employé des archives nationales (!!?!)
9. Trois secrétaires.

L'Etat français magnanime offre aussi :
10. Le gardiennage, par des gendarmes, des propriétés des anciens Présidents (Authon, Bity, etc.)
11. Un service de sécurité : deux gendarmes en tenue de combat, deux gardiens de la paix, deux gendarmes sur les toits de la résidence
12. Une place de parking pour la voiture de fonction (Il n'y a pas de petits profits!).

Je vous laisse le soin de calculer le coût annuel de tout cela ...et nous n'avons, par chance, que trois bénéficiaires. Je dirais, à la louche, 5 millions d'euros au moins ! Il serait intéressant de comparer avec le sort fait aux anciens présidents américains.
Au fait, tout cela est récent (une "lettre" de L. Fabius, alors Premier Ministre, en 1985!). Pensait-il à son cher Tonton, qu'on voyait mal alors repiquer au truc en 1988, ou plutôt à lui-même au cas où ...?

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