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vendredi 25 janvier 2013

Florence Cassez for Président.



Qu'on me pardonne de ne pas publier aujourd'hui le blog que j'avais annoncé sur l'énigme de mon éviction du blog du Nouvel Obs ; vous avez, sans le savoir, attendu trois ans la vérité ; vous attendrez bien un jour encore ; je ne peux pas prendre le risque d'un accident cardiaque ou cérébral dû au refoulement d' une volonté irrépressible de ma part de ne pas laisser cours à ma juste colère.

Je crois qu'en matière de communication comme d'information et même d'intoxication, nous avons atteint et même dépassé le comble du ridicule, pour ne pas dire du scandale, avec le retour de Madame Florence Cassez qui a occupé tous nos médias depuis hier.  On aurait tout de même pu prévoir pour son retour Air François One et je suis bien sûr que d'aucuns y ont songé!
Après l'avoir prévu, on a renoncé, pour de probables raisons protocolaires, à déplacer vers Roissy nos deux derniers Présidents de la République ; ils auraient dû tirer au sort la bise d'accueil à FC mais les dernières brioches des rois sont encore dans les vitrines et il aurait pu y avoir là matière à de peu flatteuses comparaisons.

Pourquoi ne pas avoir envoyé carrément le Conseil constitutionnel qui comprend deux anciens présidents qu'on disait fort amateurs du beau sexe et experts en baise-mains ?

Pour une femme qui sort de sept ans de prison, j'ai trouvé Madame Cassez très en forme et fort élégante et, une fois quitté le gilet pare-balles, la tenue des prisonnières mexicaines (je la croyais bleue!) me paraît très supérieure à celle de la plupart des systèmes pénitentiaires du monde.

Je ne comprends d'ailleurs pas que, sauf raison impérieuse ne pas le faire ou fort empêchement, on n'ait pas dépêché à Roissy la musique de la garde républicaine, puisqu'il n'y avait pas moins de deux tapis rouges en l'honneur de FC, sans compter les ministres dont l'obscur ministre des transports (qui s'occupe sans doute également des transports amoureux officiels) et surtout notre ministre des affaires étrangères, le fort mal nommé Fabius qu'on dit lui aussi très différent de son homonyme romain qu'on nommait "Cunctator" (Il faut que je cesse de faire des blagues latines car je n'ai plus Benoît parmi mes lecteurs !). Fabius serrait de près Florence et tapait sur les mains de quiconque osait lui disputer son bras!

Je ne sais rien de l'affaire de Madame Cassez et n'en veut rien savoir, car on ne dit, à son propos, tout et son contraire ; j'ai toutefois un peu peine à croire que sa Love Story avec le Mexicain, basané bien sûr et prétendument kidnappeur, ait été aussi innocente et séraphique qu'elle le prétend. Quant à regarder la justice mexicaine du haut de notre irréprochable et sublime justice française, laissez-moi rire jusqu'à la mort. Nous n'avons guère de leçons à donner à quiconque !

Je vais, je crois, entamer une cure de sevrage de télévision comme de radio et donc de Cassez pendant une petite quinzaine, le temps que s'épuise l'enthousiasme populaire organisé par son avocat-coach-impresario-directeur de rédaction, même s'il faut se préparer à subir ensuite la promo qu'elle fera de son livre qu'on annonce déjà et qu'elle n'a pas manqué d'écrire ou de faire écrire pendant ses "sept ans de réflexion".

Je comprends que Monsieur François Hollande ait choisi finalement de ne pas se rendre à l'aéroport car il aurait dû probablement serrer sur son cœur Florence Cassez au grand dam de Valérie qui est trop fine mouche pour ne pas deviner que notre François risque de la trouver sur sa route en 2017, pour peu que Monsieur Romero, l'homme-orchestre des nobles causes, entreprenne désormais de la coacher en passant sur le corps de son avocat.

Je jure donc sur leurs têtes de ne regarder nulle part Madame Cassez !

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