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dimanche 13 novembre 2011

Du bon usage des compétences : de la Santé à Bercy.

Plus que jamais en ces temps difficiles, ce qu'il nous faut, absolument et de façon urgente, est moins, pour parler comme Mélenchon, « le capitaine de pédalo dans les tempêtes », dont Hollande donne toutes les apparences, qu’un « Hollandais volant » pour rester dans les métaphores nautiques que peut inspirer notre Flamby, par son allure comme par son nom !

Il nous faut des experts, confirmés et talentueux, à tous les postes du gouvernement.

Regardez les Grecs. Quel meilleur expert pour régler le problème de la dette de son pays que ce brave Monsieur Papademos (le « père du peuple » en pseudo-grec macaronique !) qui, en son temps, a sinon organisé du moins couvert le maquillage des comptes publics de son pays pour lui permettre d’entre dans l’Union européenne. Il en connaît donc un bout le bougre !

Regardez, chez nous, ce pauvre M. Baroin, prétendument ministre des finances, qui, à l'Assemblée nationale, ne parvenant pas à impressionner la Gauche par cette voix d'outre-tombe, dont il use avec tant de talent et de constance, s’est, dans son émotion, mélangé les pinceaux lexicographiques. Il a, en effet, désigné du terme très impropre d'effraction (c’est un attentat contre la langue plus que contre la représentation nationale) la sottise de dissoudre l'Assemblée nationale, inspirée à Jacques Chirac par M. de Villepin qui, de toute évidence, brûle de recommencer ce genre d'exploit.

Comment ne pas voir qu’est apparu, par chance, sur la scène médiatique le seul ministre des finances capable de sortir la France de ce mauvais pas en la personne de Michel Neyret dont les évidents talents financiers se sont, pour le moment, fourvoyés dans la police ? Certes me direz-vous, il s'agit là d'un flic, fût-il de haute volée et on ne passe pas si facilement et impunément de la place Beauveau à Bercy !

Sauf votre respect, vous êtes tous, mon pauvre monsieur ou chère madame, totalement à côté de la plaque !

Considérez donc, d’abord et plutôt, les exploits financiers de Michel Neyret dont la presse unanime ne nous épargne aucun détail. Voilà un homme qui, après enquête officielle et non selon de vagues ragots, en menant la vie à grandes guides, à coups de voyages coûteux comme de vacances luxueuses, de Ferraris, de boîtes de nuit et de tables de jeu, n’a dépensé que 500 € en neuf mois ! Qui dit mieux ? Même M. Bérégovoy, dont les chaussettes tirebouchonnées marquèrent autrefois l’esprit d’économie, n'a jamais rien fait de tel.

Voilà, de toute évidence, le ministre des finances qu’il nous faut ; lui seul saura effacer notre dette avec autant d'adresse qu'il gomme les inculpations des truands et des mafiosi qui l’entretiennent miraculeusement sur un tel pied.

Voulez-vous encore plus d’arguments en sa faveur ! Qui peut arriver à vendre 50.000 euros à des truands des notes de police qui décrivent par le menu des activités délictueuses dont ils sont eux-mêmes les premiers et les mieux informés ? Qui dit mieux ? Comme aurait dit ma bonne grand-mère, qui affectionnait cette métaphore, voilà un homme qui vendrait des guêtres à un serpent !

Neyret à Bercy!

PS. Cet homme n'a qu'un défaut...Il n'est pas Corse!

1 commentaire:

Expat a dit…

Cher Usbek,
vous n'avez pas mentionné nos chers politiques et néanmoins économistes qui pour l'un occupe le poste de président de la BCE et l'autre occupera vraisemblablement le fauteuil encore chaud de Berlusconi.
Le premier ayant sans doute participé au maquillage des comptes grecs quand il œuvrait chez Goldman/Sachs , avec a priori avec l'accord bienveillant des membres de la commission européenne (mais pas seulement eux!) dont faisait partie le second à l'époque, avant d'ailleurs de rejoindre à son tour ma même banque, connaissent sans doute très bien Papademos dont ils furent en quelque sorte des prestataires de service.
C'est donc une affaire qui roule avec des gens qui connaissent bien le problème puisqu'ils en sont à l'origine. Reste donc désormais à faire le recensement des européens qui ont travaillé pour cette fameuse banque si habile à faire prendre des vessies pour des lanternes pour les placer au moins à la tête des ministères de l'économie et des finances de leurs pays respectifs.
Ce qui fut d'ailleurs fait aux Etats-Unis au moins sous les mandats de Clinton et de GW Bush, avec le succès qu'on connait.
Tous les espoirs sont donc permis.