Conséquence
inattendue de la découverte de l'apparition soudaine de mon lectorat polonais,
je me trouve désormais paralysé dans le choix de mes sujets de blogs puisque
j'ai rarement l'occasion d'y évoquer des questions qui puissent intéresser des
lecteurs et des lectrices polonais.
En fouillant
dans ma mémoire, je ne trouve qu'un seul exemple que je devrai rechercher car
il est déjà ancien et je ne sais même plus chez quel "hébergeur"
j'étais alors. C'était lors du fameux accident d'avion qui a coûté la vie à une
partie de l'équipe gouvernementale polonaise et qui s'était produit,
coïncidence extraordinaire, dans la forêt de Katyn qui est un haut lieu de
l'histoire polonaise. Il faudra que je fasse une recherche, car, en France nul
n'avait noté cette coïncidence étrange et j'avais émis, à ce moment-là, une
hypothèse sur laquelle je souhaiterais avoir l'avis de mon lectorat polonais.
Cette promesse
faite, pour soulager un peu mes scrupules, j'en reviens à mon thème favori qui
est la médiocrité pour ne pas dire la consternante nullité, de notre
information, aussi bien radiodiffusée que télévisuelle ( Amis polonais, le PAF
de ce titre, est l'abréviation courante de "Paysage Audiovisuel Français").
Je ne puis me prononcer sur la presse écrite que je lis plus guère comme toute
le monde et qui ne vit que de l'aide de l'Etat, mais qui me paraît quand même
plus sérieuse, même si elle agonise).
On s'imagine
être mieux informé en raison de la multiplicité des stations de radio comme
désormais des chaînes de télévision ; j'en ignore même le nombre car tout cela
pousse comme des champignons. En réalité, tout cela est à peu près sans effet,
car nos télévisions s'alimentent toutes aux mêmes banques d'images et vous
trouvez, sur toutes les chaînes, les mêmes séquences filmées. D'autre part, les
"journalistes-sic" comme les prétendus "experts" pigistes
travaillent tous sur quatre ou cinq stations de radio comme de télévision et
viennent y reprendre les mêmes propos insipides qu'on vous donne pour du direct
quand ils sont bien entendu en boite et souvent, de ce fait, périmés. La ruse
suprême à la télévision consiste pour ces gens-là à changer de cravate mais
hélas pas de binettes et de propos !
Notre lamentable
PAF est ainsi peuplé à la fois de journalistes-multicartes qui opèrent sur plusieurs
radios et/ou télévision, jusqu'aux âges les plus avancés, pour y débiter les
mêmes salades insipides. Notre PAF est encore, par-dessus le marché, désormais encombré
par la presse écrite qui en général y délègue ses "grosses nuques",
avides de "piges" comme de "ménages", comme Monsieur Jérôme Fourquet ou Monsieur Christophe
Barbier qui viennent faire la publicité de leurs feuilles de chou ou même de
leurs livres. Ils feraient mieux de reprendre dans la rue, car ce serait plus
drôle, le noble métier de crieurs de journaux qui a aujourd'hui disparu.
L'insignifiance de leurs propos centristes, comme dans le cas du second ou la
prévisibilité absolue des points de vue toujours idéologiques du second, les
rendent parfaitement prévisibles et par là même insupportables. Cela n'empêche
pas leur présence constante car je suppose que ces olibrius ne se font pas
payer et que peut-être même qu'ils payent même pour s'assurer leur présence,
étant donné qu'ils ne sont l) que pour faire la publicité de leurs feuilles de
chou.
Mais il y a pire
encore, ce sont les prétendus "experts", tous plus ou moins
retraités. En général, ce sont des gendarmes un peu montés en graine (à travers
le GIGN par exemple) ou des "barbouzes", en retraite eux aussi (je pense
en particulier à l'une de ces barbouzes qui, en plus, pour annoncer la couleur,
arbore effectivement une barbouze blanche et qui a créé, lui aussi, je ne sais
quel Institut d'études ou Cabinet de consultation de je ne sais quoi, car sa
grasse retraite ne lui suffit pas) ; ce sont aussi désormais avec la Syrie et le Mali, des
capitaines, retraités aussi (ce grade modeste ne témoignant pas d'une carrière fulgurante
dans l'armée, car les généraux eux conservent, toute leur vie, leur solde
intégrale et de ce fait ne fréquentent pas ces lieux ou ne s'y montrent que
très occasionnellement). Tous ces individus se sont, en plus, fabriqué des
Centres Internationaux de je ne sais quoi, où ils enseignent je ne sais quoi
car, à les entendre, on se demande bien ce que des étudiants pourraient retirer
de l'écoute de leurs propos.
Bref ! Vous me
direz, nous restent Arte et France-Culture, mais c'est tout de même bien peu
dans un PAF aussi surpeuplé que vide !
A 13 HEURES CE JOUR LA POLOGNE EST TOUJOURS EN TETE !
A 13 HEURES CE JOUR LA POLOGNE EST TOUJOURS EN TETE !
3 commentaires:
Cher Usbek,
je voudrais faire un petit rectificatif au sujet des officiers généraux et de leurs fabuleuses retraites.
Sans entrer sans les détails vous avez deux types de généraux après leur activité, ceux en 2ème section (2S)(cas général) et ceux à la retraite (cas moins fréquents, parfois sanction comme Aussaresses par exemple).
Les généraux 2S ne touchent pas une retraite mais une solde de réserve qui est calculée comme une retraite (80% de leur dernière solde diminuée des primes, lesquelles constituent environ 40% du total). Les différences, c'est que n'étant pas en retraite ils bénéficient de l'abattement de 10% sur les impôts sur le revenu et de leurs carte de réduction SNCF (d'où l'appellation général quart de place pour ceux qu'on nomme à ce grade le jour de leur départ). Il peuvent en outre reprendre du service, missions temporaires souvent, jusqu'à 67 ans et là ils retrouvent l'intégralité de leur solde.
Par ailleurs ça les empêche de se rendre sur les plateaux de télévision ou du moins d'y dire ce qu'ils veulent puisqu'ils sont encore soumis au devoir de réserve.
Il y a donc des avantages mais bien moins importants que ceux auxquels beaucoup croient.
Je suis décidément mal informé, quoique deuxième classe de réserve. Je connaissais les "amiraux quart de place" mais pas les généraux quart de place" ! Me voilà rassuré. Usbek.
Si Usbek consulting a besoin d'un conseiller en affaires militaires, je vous fais ça de façon tout à fait gracieuse, comme d'habitude.
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