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lundi 3 mai 2010

Loin des méphitiques relents vichystes du néo-obs et de son Anna-stasi(e) qui ont choisi en ce « le jour de célébration de la liberté d'expression » de dénoncer fallacieusement je ne sais lequel de mes crimes pour faire fermer mon blog d’« over-blog » par une administration qui n’a même pas jugé utile de m’en informer, je me sens un peu revivre, puisque je retrouve ici quelques-unes des figures sympathiques du blog du NO d’autrefois.

J’avais évoqué avec Parker, qui hante ce blog sous un beau et énigmatique pseudonyme que je me garderai de vous révéler, l’idée de venir les rejoindre ; en effet, les présentations de mes textes over-blog , tantôt marqués d’étranges zébrures, tantôt imprimés, comme me l’a joliment dit Parker elle-même, à l’encre sympathique, tantôt mêlant, sans raison apparente, le blanc, le bleu et le noir, me paraissaient à la longue un peu fatigantes.

Ayant fait un tour dans les blogs de Parker, d’Expat et de Marius, j’avais été impressionné par la grande qualité technique de ce blog qui faisait paraître minables les présentations du néo-obs comme celle de l’over-blog. Ce qui me retenait le plus, toutefois, était que, chez Parker comme chez Marius (qui, aux dernières nouvelles, aurait été, à nouveau, viré du neo-obs par la censure), il y a clairement une recherche d’écriture, poétique chez la première, célinienne chez le second dont je me sens tout à fait incapable. Je ne vais pas redire une douzième fois que je ne suis en rien un écrivain et que je ne suis entré en bloguerie que pour m’amuser et parfois me défouler, en écrivant au lieu de grommeler. Tenez, cette nuit même, sujet à l’une de mes habituelles insomnies, j’avais rêvassé sur mon blog du lendemain, dont, comme toujours, les esquisses nocturnes mentales sont bien supérieures à ce qui en reste le lendemain.

J’avais vu, ce dimanche 2 mai 2010, chez Anne-Sophie Lapix, Eric Woerth que notre Président a chargé de faire avaler à la France laborieuse l’amère pilule de la réforme des retraites. Rocard avait été l’un des premiers à parler de sa nécessité absolue, sans être toutefois assez sot pour l’entreprendre et en promettant même un sort funeste à celui qui s’y hasarderait. Si cette vue des choses a rendu assez confortable, à cet égard, la vie des Premiers Ministres de la Gauche, il a bien fallu finir par s’y coller, au-delà même de ce qu’avait pu faire Balladur !

Madame Lagarde, pas folle a sans doute brandi l’élégante canne qu’elle promène quelquefois pour signifier clairement qu’une pauvre infirme ne pouvait assumer pareille tâche. L’éternel adolescent chiraquien, Baroin, même après avoir abandonné ses lunettes et redonné un brin de romantisme à sa chevelure (Vous savez qu’il est avec une actrice !), n’avait pas, de toute évidence, la carrure de l’emploi, lui qui n’a jamais travaillé de sa vie que pour porter le café du matin à Elkabach. Restait donc ce brave Eric Woerth, un homme au-dessus de tout soupçon, qui a réussi à être le trésorier de l’UMP et des campagnes électorales, sans déclencher le concert de casseroles caudales qui a caractérisé l’exercice des mêmes fonctions par un Emmanuelli ou un Juppé !

L’homme est, paradoxalement, à la fois inquiétant et rassurant.

Ne comptez par sur moi pour dire qu’il a des yeux de fouine et un menton fuyant. Rien de tel chez notre Eric. Le menton n’est en rien fuyant et serait même plutôt proéminent. Ce qui le caractérise surtout est que, cet homme, même rasé de près et de frais, a toujours l’air d’avoir une barbe de trois jours ; pas une des ces barbes, molles et mi-longues, de bobo, tellement en vogue de nos jours, mais un poil, abondant, noir, rugueux et de toute évidence abrasif, ce qui lui donne un air de cinquième Dalton mâtiné de Chéri-Bibi ! Pas de ce lunettes Christian Dior ou Gucci ; de bonnes lunettes rondes, du genre de celles que vous rembourse à peu près la Sécurité sociale ! Pour un Eric Woerth, foin de jogging, de golf ou de vélo de course ; il joue au foot, dans le style des plus obscures divisions de ce noble sport populaire, avec mollets velus et genoux cagneux.

Comment un homme pareil pourrait-il être soupçonné de vouloir rouler dans la farine les travailleurs de France, ses semblables, ses frères?

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Un honnête homme effectivement
Ses interventions à l'assemblée font trembler les murs et au PS qui pose des questions il démarre sans faillir par le résumé des chapitres précédents: vous n'avez pas voté en.....

Ce qu'on à lui reprocher c'est sa capacité a atteindre l'objectif, évidemment

quant à mes qualités de prose, j'en suis au niveau de Monsieur Jourdain!
Sérieusement, vous avez des qualités journalistiques,éditorialiste moi en ce nouveau blog je rassemble les idées que j'ai perdues en NOBS
Tétue

usbek a dit…

Chère Cimabue
Content de vous retrouver alors que j'hésitais à venir. Rien de tel qu'un bon cuup de pied au cul pour vous faire prendre une décision!

usbek a dit…

Je suis baba de la qualité de l'impression. On a vraiment l'impression de dire des choses définitives!

Unknown a dit…

Enfin posés ? On va enfin pouvoir tailler des bavettes à l'air pur ?

Ouééééééééééééééééééééééééééééééééé !!!

Anonyme a dit…

n'oublie pas que tu respire, une belle chanson mais Souchon vient chanter son pardon à la planète...nous perdons de l'air
Tout se tient

Benoît a dit…

Cher Usbek,
Effectivement, les yeux souffrent nettement moins.
Vous qui commencez à être initié, y a-t-il une sorte de table des mlatières où l'on peut visiter d'autres blogs sans avoir à pousser indifiniment sur "blog suivant" ?