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vendredi 28 mai 2010

Jean-Michel Cousteau : ubiquité ou ivresse des profondeurs ?

Petit moment de rigolade, toujours en voiture (décidémment je passe mon temps dans ma voiture mais un instant de détente ne se refuse pas !) ) ; vendredi 28 mai vers 8 heures quarante, j’écoute Fogiel interviewer Jean-Michel Cousteau, dans une double « exclu » (en voilà au moins une que personne ne va lui disputer) sur le pétrole en Louisiane et le centième anniversaire de la naissance du Commandant Cousteau.

Voilà la « famille Cousteau » revenue aux sujets « thalassiques », après avoir défrayé, longuement et tumultueusement, la chronique pipolo-judiciaires, le Commandant ayant ajouté une double vie amoureuse et familiale à ses deux univers terrestre et marin !

Bizarre interview sur la Louisiane (« Où vous étiez il y a trois jours » juge bon de préciser Fogiel qui veut faire entendre, par là, qu’il ne nous sert pas du congelé ! En effet, le Cousteau en question est, sur un bateau, à proximité des Iles Tonga donc bien loin du Golfe du Mexique et, comme il précise, en mettant, non sans imprudence, du sucre sur le miel, en route vers les Iles Cook. On ne comprend pas trop pas trop comment, en si peu de temps, peuvent s’agencer, dans le détail, un tel périple et pareille chronologie !

Bref il a plongé près de la plate-forme, ce qui est, pour le moins, un peu bizarre aussi à ce que l’on nous en a dit par ailleurs et vu la discrétion qu’exigeaient à la fois les Etats-Unis et surtout BP. Là notre Cousteau, dont on attend des détails pittoresques et professionnels, nous précise qu’il a vu des requins et des « poissons pélagiques » (en Cousteau dans le texte).

Si, l’on admet que les poissons ainsi définis vivent au moins à 200 mètres de fond, notre Jean Michel a la pêche et le Grand Bleu peut aller se rhabiller. Peut-être était-ce l’ivresse des profondeurs, car il bafouille un peu en nous narrant ses exploits sous-marins. Il redoute les conséquences de cette marée noire, car nous précise-t-il savamment, « le pétrole pénètre dans l’estomac du zoo plancton » (ultra sic et toujours en Cousteau dans le texte).

Le plus curieux dans les propos de Jean-Michel, outre le fond (si l’on peut dire) et les détails inédits, qui sont pour le moins étranges, comme on vient de le voir, c’est l’accent, indéfinissable quoique clairement étranger, de cet homme. Bref une « exclu » à la fois bizarre et divertissante en ce temps de manifestations dont l’évaluation de la participation est de plus en plus incertaine et donne des résultats aussi différents que les quantités de pétrole que rejettait, naguère encore, , le puits sous-marin de Louisiane. La marée noire louisianaise aurait-elle déjà gagné le parcours Denfert-Rochereau-Nation, rendant impossible le comptage des grévistes?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cher Usbeck, quel talent!
Désopilant!

peu aprés donc sur télematin, (F2) le digne héritier était en duplex

quel qu'un a dit en régie: il est mieux que le père

C'est à peu prés tout ce que j'ai retenu du journalistique rudimentaire de cette éminente émission

Merci