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samedi 19 juin 2010

Afrique ; football et anthropologie

Dans les premiers temps de la colonisation française en Afrique, il y eut une époque où l’on considérait que l’Afrique pouvait render fous les Européen,s qui s’y risquaient ! C’était le « coup de bambou », où se mêlaient la chaleur, la solitude et le pastis. Du « coup de bambou » au « coup de torchon », il n’y avait souvent qu’un pas !

L’équipe de France de football a-t-elle été victime du coup de bambou, ce qui a pu amener notre Domenech au coup de torchon ! Le sélectionneur national a, en effet, viré Anelka de l’équipe à la mi-temps de France-Mexique, l’attaquant français ayant traité son « coach » e « fils de pute », en lui conseillant amicalement d’« aller se faire enculer ! ». Ces échanges amicaux faisant suite à ceux qu’on a prêtés, successivement, à Malouda, puis à Gallas (qui a le bras (d’honneur) plus vigoureux que les mollets) et aux amabilités d’Abidal envers Rama Yade, il semble bien y avoir là une phénomène généralisé de « coup de bambou ». L’aimable Roselyne a tout intérêt à sortir de sa valise sa tenue d’infirmière et quelques camisoles de force plutôt que son masque et ses restes de vaccins.

Dans une approche anthropologico-sportive, on doit toutefois prendre aussi en compte qu’en Afrique (et au Benin surtout, où le marche de Cotonou, capitale du vaudou, offre aux amateurs tous les ingrédients de la sorcellerie locale, des squelettes et crânes de bestioles diverses jusqu’aux ingrédients les plus insolites) officient une nuée de grands marabouts spécialisés dans la manipulation magique des matchs de football. Toutes les équipes africaines ont dû arriver en RSA bardées de grigris par leurs propres supporters et accablés de mauvais sorts placés sur elles par les partisans de leurs adversaires !

Pour les équipes européennes, qui ont toutes l’air de traîner des pieds dès la fin de la première demi-heure de jeu, on doit toutefois envisager une autre hypothèse. On a vu, juste avant la Coupe du monde, que nos joueurs français (de Ribery à Govou, en passant par Benzema) sont de grands amateurs d’amours tarifées (et fort cher semble-t-il, puisqu’on a parlé de passes (mais pas du ballon !) à 2000 euros !). Or, dans tous les hôtels d’Afrique, se pratique le système de « l’amour qui passe » et à des tarifs bien moindres, même si ces aspects, mercantiles et mesquins, n’ont guère d’importance pour nos footballeurs milliardaires.

Après avoir vu hier, dans Angleterre-Algérie, que les Rooney, Gerard et Lampard n’étaient pas, de toute évidence, dans leur assiette, apparaissant, dès le début de la rencontre, épuisés, sans ressort, se faisant contrer ou même prendre le ballon comme des enfants. Etaient-ils ensorcelés ? Je crois plutôt à voir ces trois rosbifs, blancs comme des lavabos voire même rôsâtres comme Rooney, qu’ils ont du ceder un peu trop aux tocs-tocs discrets de « l’amour qui passe » à l’africaine.

Attention, il ne s’agit pas là de simples accès de libido britannique, même colorés d’exotisme. Ces joueurs, en bon s Anglais, ont dû lire, dans leur jeunesse, des récits de voyages et à dû rester dans leurs imaginations adolescentes quelques images fantasmées des Hottentotes qui passent, en matière de femmes, pour des curiosités anthropologiques. Comment ne pas aller voir de plus près la fameuse stéatopygie des Vénus hottentotes ? Certes, on peut l’admrer de loin, de visu , mais comment ne pas avoir envie de la tâter in vivo, ne serait-ce que pour raconter ça, entre deux Guiness, aux amis du pub verspéral ? En outre, il y a le fameux « tablier » des Hottentotes et là rien de visible, il faut donc bien aller voir la chose de plus près, in situ. Résultat, car on ne peut se limiter à une seule expérience en matière scientifique, on se retrouve sur les genoux face aux Algériens !

2 commentaires:

Expat a dit…

Cher Usbek,
je ne sais pas si c'est l'Afrique ou le fric qui rend fou. C'est peut-être même les deux vu les comportements de"nos" joueurs qui enfoncent un coin dans les supposées vertus de la diversité.
Comme je n'aime pas, ou plutôt plus, le foot, ce genre d'individu m'en ayant depuis longtemps dégouté, je n'ai pas suivi les matchs, mais j'ai tout de même lu certains articles et commentaires dont on pourrait tirer un bouquin intitulé "anthropologie des bleus".
Concernant la diversité, j'ai lu par exemple que Gourcuff n'était pas apprécié et donc ne recevait pas de ballons de la part de Ribery et Anelka parce qu'il n'était pas musulman comme eux deux qui sont tous deux convertis. Mais aussi que c'était parce que le même Gorcuff avait un QI mesurable tandis que ceux des deux autres on est toujours à leur recherche. Deux contre un, Domenech a tranché et a mis le non-musulman doté d'un cerveau sur la touche. Où vont donc se nicher les destinées de notre équipe nationale ?

Quant aux occupations nocturnes des joueurs, on peut considérer que leur épuisement est inversement proportionnel au prix de la passe, tout de même bien meilleur marché en Afrique qu'en Europe, même si on peut imaginer une inflation notable à l'occasion d'un mondial.

Anonyme a dit…

Cher Usbek,

Doit-on s'étendre sur des discussions de vestiaires pour ne pas dire "chiottes" ou sur les médias sportifs en particulier le journal "l'équipe " qui font pareils au lieu de parler de sport ?!