La marée de la connerie déferle décidémment sur notre pauvre pays.
La semaine dernière, il nous a fallu subir Galopin de Villouzeau qui envisage une carrière politique pour laquelle il est aussi doué que moi-même pour l’archiépiscopat !
Le pauvre homme. Parce qu’il prend des porcelets dans ses bras (en lieu et place de Marie-Laure que cette concurrence re réjouit guère sans doute) et se rend dans les « quartiers », quitte à aller se faire désinfecter au centre de décontamination anti-plébéien de Neuilly sur Seine, le pauvre homme croit qu’il va rallier les suffrages du bon peuple de France.
Il est vrai que c’est ce qu’il nous done à croire, alors que tout porte à penser que, le moment venu, il sera tout disposé à se réconcilier avec Sarkozy et à négocier avec lui, pour les lentilles d’un poste, les maigres pourcentages de voix que quelques égarés d’un autre âge auront eu la sottise de lui apporter au premier tour !
Le foklore footballistique sud-africain était à peine terminé que les sponsors, qui avaient été assez stupides pour mettre leurs millions sur cette bande de bras cassés analphabètes, commençaient à battre en retraite et à retirer des écrans les ruineuses publicités où les Anelka, Henry et consorts faisaient de la figuration (la seule chose qu’ilsarrivent à faire, non sans de multiples répétitions). De toute façon, pub ou pas, c’est nous qui payons et ça fait marcher le commerce de la pub !
Si nous y avons gagné, dans l’immédiat, en n’ayant plus à voir et revoir ces spots débiles, nous avons dû en revanche subir les incohérentes, ineptes et lamentables excuses des Ribery ou des Evra. Leurs agents et conseillers en com’.les ont en effet sommés de venir s’agenouiller et battre leur coulpe devant le bon peuple de France, dans le but de sauvegarder leur précieuse « image », ce qui, dans le cas de ces deux lousticet du premier surtout,s est une formule particulièrement adéquate et dont j’espère que vous apprécierez tout le sel.
Non seulement nous avons eu droit aux pleurnicheries et aux roulements d’yeux
de la Sarah Bernhardt de la santé sportive, mais voilà que notre président-magicien organise à l’Elysée, omnibus rebus relictis, une réunion de crise sur le ballon rond et reçoit, le lendemain , dans les mêmes conditons, le jour de la grève générale contre le nouveau régiume des retraites, un Thierry Henry revenu de RSA par avion spécial (avec Roselyne ?).
Petit couac dans la com’ officielle pourtant méditée ; si l’on avait dit, dans un premier temps que cette entrevue avait lieu à la demande de l’Elysée et que « Titi-la paluche » était « convoqué », on ne sait plus trop désormais qui a voulu voir qui et moins encore pourquoi!
Pauvre France !
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2 commentaires:
Cher Usbek,
il est des jours où je ne suis pas fâché d'avoir quitté la France. Quoique finalement, je crains que l'opinion des gens à mon égard du fait de ma nationalité, n'oscille entre pitié et dérision.
Je viens d'achever quelques lectures édifiantes. L'assemblée nationale se saisit du problème foot après l'Elysée. Une commission d'enquête aurait même été demandée. Rien que ça. Et pourquoi pas le rétablissement de la peine de mort pour faits de haute trahison ?
J'ai lu également que Sarko séchait ses obligations à cause du foot. Il aurait annulé un entretien avec son homologue suisse pour suivre le dernier match et une rencontre avec des ONG dans le cadre de la préparation du G20 pour rencontrer Th. Henri. Il est peut-être temps d'engager une procédure d'empêchement.
En fait, Thierry Henry a simplement fait savoir qu'il était temps pour lui de passer la main.
En fait c'est une excellente chose pour le pouvoir : dans l'état où ils sont, les français sont prêts à accepter une retraite à 70 ans.
Il suffit pour les distraire de l'un ou l'autre cas de dopage un peu salé (ce qui n'est pas diufficimle à prévoir) au Tour de france et ils rempilent jusqu'à 75 ans.
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