Le
pire de tout, en ce moment, est le ramassis d'imbécillités qu'on entend à
propos du mariage homosexuel, comme si c'était là, sinon le seul du moins, le
principal problème, d'un Etat que son propre Premier Ministre a déclaré
"sans le sou", il y a cinq ans, avant d'augmenter lui-même de 500
milliards de $ la dette publique, suite à cet accès incongru de sincérité.
Le
mariage homosexuel est un sujet que j'ai, à peu près, réussi à éviter jusqu'à
présent dans mes posts.
Petit
échantillonnage d'âneries que j'ai entendues ici ou là, la plus monumentale
étant le lien qu'on veut établir, y compris dans la loi, entre le mariage homosexuel
et la présence d'enfants au sein de couples de ce genre, alors que la nature
exclut par définition une telle hypothèse, en tout cas par les voies de la
nature.
Le
texte de la loi, avant débat, est à peu près le suivant : Le mariage est contracté par deux personnes
de sexes différents ou de même sexe. Jusque là rien à dire. La suite est plus
étonnante : De la possibilité de se marier, découle, pour les couples homosexuels,
le droit d'adopter ensemble un enfant.
La logique d'un tel raisonnement m'échappe
totalement. Le mariage rendrait-il la procréation obligatoire ?
Je
suis personnellement indifférent sur la question du mariage qui ne concerne que
les deux intéressé(e)s. N'importe qui devrait pouvoir "épouser"
n'importe qui et je dirais même, quitte à choquer un peu, n'importe quoi : son
chat , son chien (Caligula avait bien fait son cheval consul !), son armoire normande ou son lave-linge.
En revanche, je suis, tout à fait,
définitivement et irrévocablement
hostile, à l'entrée d'enfants, par quelque voie que ce soit, dans les couples
homosexuels.
"Pourquoi?"
allez-vous me dire ?
En
tout cas, je ne le suis en rien pour les raisons que j'entends sans cesse
avancer partout, en particulier par les psychologues dont la prolifération et
la prolixité (oserais-je la "prolifixité" ?) est une des plaies de
la France actuelle, car nous en produisons, chaque année, autant que tous les autres Etats
d'Europe réunis. Je regrette que le rapport Gallois n'en ait pas envisagé
l'exportation systématique dans le reste du monde pour réduire, par là, si l'on
trouve des clients, le déficit de notre commerce extérieur.
À
propos du prétendu risque qu'un enfant adopté par un couple homosexuel ne devienne,
à son tour, homosexuel, le plus simple bon sens conduit à noter que les
homosexuels sont, toujours et partout, issus de couples hétérosexuels. Il peut effectivement
difficilement en être autrement, vu la très faible fécondité des couples
homosexuels. Vous connaissez bien sûr la vieille blague selon laquelle les
homosexuels constituent, dans la nature, la seule espèce qui se multiplie dans se
reproduire. Pitié! Pas sur la tête!
L'approche
la plus courante contre ou pour la présence d'enfants (adoptés ou arrivés là
par d'autres voies) est donc d'ordre psychologique et on ne manque pas de
convoquer, à ce propos, une meute de psychologues, de "psycho-machin"
et/ou de "pédo-trucologues". Non! "Pédo-trucologues" n'est
pas une faute d'orthographe pour "pédé-trucologue" même si l'étymon
grec "païs" (= enfant) est présent dans les deux cas.
Ce
point de vue "psychocentriste" est évidemment inepte ; j'ai entendu,
pour la première fois, il y a un jour ou deux, dans la bouche d'un
non-spécialiste plein de bon sens, la remarque la plus pertinente qui est que
les problèmes que ne mauquera hélas pas d'avoir un enfant présent dans un
couple homosexuel sont d'ordre social et non pas psychologique.
Imaginez
donc un instant la situation, puis l'avenir d'un tel enfant dans une école de Marseille-Nord,
de Vénissieux ou du 93, le jour où ses deux papas viendront le chercher à la
sortie de l'école. Il est clair que la vie scolaire et la vie tout court de cet
enfant deviendront, dès lors un enfer, sans arrêt ponctuées d'apostrophes du
genre "pédé", "fils de pédé", etc.! Vous aurez sans doute
noté, comme moi, que l'exclusion sociale (pour des causes infiniment plus
futiles) est la principale, pour ne pas dire la seule, cause des suicides
d'écolier(e)s!
C'est
la raison pour laquelle je suis, tout à fait et définitivement, hostile à
l'entrée d'enfants dans les couples homosexuels, alors que je suis totalement
indifférent (et même, si l'on veut, favorable) à leur mariage. Un enfant n'est
pas un jouet, ni un animal de compagnie ni même une bagnole!
Si un couple homo
veut s'occuper d'enfants, sans pouvoir en faire ni en adopter, il ne manque pas
d'associations qui oeuvrent dans ce domaine pour le Tiers Monde ; ils peuvent y
collaborer ou du moins les soutenir, en individualisant même leur aide et, par
là, en correspondant même régulièrement avec leur petit(e) protégé(e).
1 commentaire:
Mon cher Usbek,
Vous n'envisagez que le cas des gays.
Le cas d'un couple de lesbiennes est très différent puisque
l'un des membres (ou les deux) du couple peuvent procréer de façon naturelle.
(peu importe d'ailleurs comment se fait l'arrivée des spermatozoïdes, de façon assistée ou autre...). Le droit à l'enfant peut-être considéré comme légitime pour ces couples
alors que ce droit tient du phantasme pour un couple de gays.
Quant à l'égalité de tous face au mariage, épouser son lave-linge oui mais aussi sa mère ou son père etc...pour quelle descendance ?
Caporal-chef Kiravi à la retraite
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