Je vous laisse
le choix du titre :
Nuit de tempête que
Météo France avait oublié de signaler par cette alerte orange pourtant si
fréquente désormais.
Nuit d'ivresse
(mais pas du tout "câline" comme dans la célèbre chanson et moins
encore "d'amour").
Madame Aubry, voilà
une femme qui sait y faire et on l'a encore vu récemment avec son Harlem qui
pourtant n'était pas un objet de Désir ! A l'époque, étant elle-même candidate,
elle avait eu prudente sagesse de gérer, de chez elle, cette élection ; elle jouait
donc à domicile, ce qui lui a permis de retarder et d'arranger la publication
des résultats jusqu'au moment où ils lui convenaient enfin. En somme, elle en a
gardé sous le coude puisqu'elle avait encore sous le pied ses bonnes grosses
fédérations du Nord et surtout des Bouches-du-Rhône !
Rien de tel à
l'UMP ; un vrai foutoir ! Alors qu'on en était encore à compter les bulletins,
vers minuit (le dit comptage, poursuivi après proclamation des résultats par
les deux intéressés eux-mêmes, ayant été, pour finir, interrompu par la Commission
bidule prétendument compétente à quatre heures du matin), les deux candidats
avaient déjà annoncé leur élection respective. Le premier, sans s'embarrasser
de chiffres, fonçant dans le brouillard comme toujours; le second, avec cette
précision arithmétique (224 voix d'avance) qui passe pour donner crédibilité
aux plus gros mensonges.
Si l'on veut
bien se souvenir des affaires étasuniennes de Floride, on dira que ça se passe
toujours comme ça partout dans le Midi et que ce n'est pas dans le Nord qu'on
verrait ça, car, là, on a de bonnes vieilles traditions de fraude solide et
bien organisée. Pour en revenir au Vendée-Globe, le FN et les Bleu Marine doivent
se fendre la pêche devant l'esquif de l'UMP qui, loin d'avoir démâté comme
d'autres, a lui, au contraire, un
skipper et un mât de trop, ce qui ne rend pas la navigation plus commode et
plus sûre.
Il y avait nous
disait-on en concurrence un organisateur et un homme d'Etat mais désormais, on
se demande qui est qui.
Toutefois la
vraie bonne grosse nouvelle de cette nuit d'ivresse est ailleurs. Mes
coutumières insomnies m'ont permis d'apprendre, parmi les premiers et par le
communiqué envoyé à l'Agence France-Presse par Audrey Pulvar elle même, qu'elle
mettait un terme à ses relations avec son compagnon. Pour rester dans le
lexique nautique, mieux vaut larguer avant d'être largué. On s'en fout mais comme
disait ce matin ce brave Nicolas Canteloup : « Elle veut pu le voir !" ».
Que les
spécialistes du PS me le confirment, Ségolène n'en avait-elle pas fait de même
lors de je ne sais quelle élection ?
Personnellement,
je pense que leur rupture date du moment, relativement récent, où Audrey s'est
acheté les lunettes qu'elle arbore désormais de façon constante. Remarquez,
c'est devenu une mode chez ceux et celles qui passent à la télé et qui,
autrefois ôtaient leurs lunettes habituelles pour faire plus joli. Aujourd'hui,
un certain nombre de nos journalistes affectent de porter lunettes, pensant sans
doute, par la, donner un lustre intellectuel à leurs ignorances et leur
inculture. Regardez ce brave Monsieur Delahousse, lui, le port des lunettes le
détourne du maniement incessant de sa mèche ravageuse.
Ce sont ces
lunettes qui ont sans doute révélé à Audrey Pulvar, quand elle a enfin
découvert son Arnaud dans sa marinière, que ce dernier, en réalité, rêvait moins
d'Arcelor que du Vendée Globe Challenge. Elle a donc noblement choisi de lui
rendre sa liberté pour ne pas brimer son appétit du grand large. J'observe
d'ailleurs aussi que, dans son message public et même médiatique de rupture, elle
a eu la délicatesse de ne pas le nommer et de le désigner par cette périphrase officielle
qu'on est bien obligé d'interpréter comme ironique : « le ministre du
redressement productif ».
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