On croyait la question résolue et l'hypothèse hors de propos mais voici que les choses sont relancées, sous une forme aussi nouvelle qu'inattendue.
La plainte déposée par Tristane Banon semblait une circonstance de plus, s'il en était besoin, pour écarter DSK d'une éventuelle candidature en 2012, mais voici que Madame Anne Mansouret, sa mère, a en effet déclaré aux policiers qu'elle avait eu auparavant une relation sexuelle avec DSK dans les bureaux de l'OCDE ! Elle aurait été unique mais, précise-t-elle "brutale", ce qui explique peut-être qu'elle ne se soit pas renouvelée, à ses dires du moins. On comprend mieux dès lors qu'elle ait dissuadé sa fille de porter plainte, sans toutefois faire mention auprès d'elle du caractère intime de sa relation avec DSK.
Cette information, au-delà de l'anecdote, dont la presse people ne manquera pas de faire ses choux gras, présente toutefois un double intérêt.
Le moindre est que DSK semble affectionner, dans les relations sexuelles, la "férocité" plutôt que la "douceur", dans le diptyque érotique traditionnel par lequel, autrefois, les prostituées de la rue tentaient d'allécher leurs clients. "Tous les égouts sont la nature" comme aurait pu dire Coluche! Cette confidence de Madame Mansouret ne manque pas toutefois de me faire penser aux remarques de la "Madam" new-yorkaise qui avait dû interrompre ses services auprès de DSK, deux de ses filles s'étant plaintes de sa brutalité. Le "séducteur" délicat et attentionné qu’on nous dépeint à loisir rue de Solferino apparaît plus amateur de la culbute que du baisemain à en croire diverses de ses partenaires qu’on ne peut guère soupçonner de s'être entendues sur ce point. Contrairement à ce qu'affirment les avocats de DSK, il pourrait y avoir là une explication aux constats médicaux qui ont été faits, en particulier sur les parties intimes de Madame Diallo dont le collant aurait été déchiré. Ils pourront toujours alléguer que, vu les goûts de leur client, cette mise en scène était également tarifée et le remboursement du collant déchiré prévu !
Mais pourquoi un titre si étrange à ce post puisque tout cela paraît éloigner encore DSK de la présidence? Je n'aurais pas la cruauté de poser cette question à la pauvre Gro Eva Joly et de lui reprocher ensuite son ignorance de notre belle histoire de France!
Instruisons donc un peu le bon peuple, si oublieux de son histoire. Tout indique en effet qu'en devenant président de la République DSK reprendrait une tradition gauloise qui fut créée par le premier président de la Troisième République, Adolphe Thiers dont la vie amoureuse était aussi des plus riches, quoique dans un genre différent et surtout sans défrayer la chronique judiciaire. Ne pouvant épouser sa maîtresse Madame Dosne, qui était déjà mariée à un riche agent de change, et ne pouvant se résoudre à la perdre (il est vrai qu'elle se prénommait Eurydice!), il en épousa, en 1833, la fille aînée Eulalie Eloïse Dosne, âgée de 15 ans, tout en continuant à "voir" sa mère. Mieux encore, il put poursuivre discrètement cette liaison dans le bel hôtel particulier parisien qu'Elise lui avait apporté en dot! Les mauvaises langues de l'époque (il y en avait déjà) prétendirent qu'il avait fait sa deuxième maîtresse d'Elise, sa belle-sœur. Ce détail familial permit aux beaux esprits de l'époque de faire des chansons (apparemment, en ces heureux temps, on ne risquait pas la diffamation!) et de s'amuser des "trois moitiés de Monsieur Thiers".
Comme Monsieur Thiers, DSK apprécie autant les femmes mûres que les fruits verts (Madame Mansouret à quatre ans de plus que DSK!) et il serait passé, sans encombre et même volontiers, de la mère à la fille. Ne serait-ce pas une belle fin à toute cette histoire que DSK, reprenant la tradition créée par Thiers, finisse par être élu président de la République et que Tristane née Banon devienne la quatrième Madame DSK sans s'éloigner trop pour autant de sa chère maman!
Au fait, Tristane n'aurait-elle pas une sœur, petite ou grande ?
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