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samedi 2 juillet 2011

La chose se confirme : Le bon Dieu est bien un farceur !

Si vous ne croyez pas que le bon Dieu est un farceur, vous pouvez aisément vous en convaincre en regardant simplement les événements des derniers jours que nous venons de vivre.

Comme je le soulignais dans mon dernier post ("Un caillou dans le yaourt ou un os dans le fromage ?"),il est clair que le bon Dieu est assez facétieux pour s'amuser à contrarier les desseins des puissants de ce monde et, par là, nous faire sentir notre ridicule petitesse et le dérisoire de nos projets les mieux ourdis.

Considérez comment il a su, mine de rien, contrarier les plans des grands spécialistes de la communication présidentielle qui avaient si soigneusement préparé la libération des deux journalistes otages Les anciens avaient bien raison de dire, en latin puisqu'ils causaient alors en cette langue : "Quos Jupiter vult perdere dementat" . Ceux que Jupiter veut perdre, il les rend fous. Il peut aussi tout simplement les rendre bêtes. Ainsi nos grands stratèges de la communication n'ont- ils pas pris conscience que le mercredi, qu'ils avaient si soigneusement choisi pour l'annonce de cette nouvelle, en raison de la retransmission télévisée de la séance de l'assemblée nationale, était aussi le jour de la parution du Canard enchaîné. Rien de grave au premier abord mais c'était compter sans le goût de notre cher bon Dieu pour les bonnes blagues. Dans sa grande sagesse et ses vastes desseins, ce dernier s'était en effet arrangé aussi pour que ce journal satirique ait, ce même jour, à sa disposition, les pittoresques et imprévues informations sur les bienfaits que le président Ben Ali dispensait à la presse française ( de droite surtout) pour s'en attirer les bonnes grâces et faire vanter ses mérites dans ses colonnes (celles de notre presse, pas de Ben Ali !).

En ce 1er juillet, le bon Dieu, peut-être réjoui par l'arrivée des vacances, a redoublé encore de facéties, dans un tout autre domaine toutefois. Tout était réglé depuis des mois pour que soit célébré sous les feux concentrés de tous nos médias, le mariage d'Albert de Monaco avec son ondine sud-africaine. En dépit des rumeurs et dans ma crainte respectueuse des fureurs procédurières des Grimaldi, je me garderai de toute plaisanterie à propos du mariage gay que ce même bon Dieu facétieux avait peut-être lui-même mis sur le tapis à dessein à ce moment là. En tout cas, ce même bon Dieu, dans sa toute puissance, s'est arrangé pour faire éclipser la cérémonie nuptiale par le rebondissement inattendu de l'affaire DSK qui a mobilisé tous les médias. Le pire est que ce même bon Dieu a poussé le vice jusqu'à faire en sorte que le juge new-yorkais fixât l'audience du tribunal de New-York, prévue pourtant pour le 18 juillet, au jour et à l'heure mêmes où était célébré le mariage princier. Nos médias se sont donc trouvés, tels l'âne de Buridan (entre le picotin et le seau d'eau) ou, plus noblement, l'Héraclès de Prodicos (entre le vice et la vertu), devant un choix douloureux et se sont finalement concentrés plutôt sur le second événement, car, pour le premier, depuis quelques semaines, nous avions un petit peu épuisé les charmes nuptiaux de la principauté et cela d'autant que le bruit avait couru que la mariée avait failli filer à l'anglaise deux jours avant la noce. Je ne vous dit même pas le bruit de cette nouvelle affaire DSK dans le petit Landernau de la rue de Solférino ! Comme disait le derviche de Candide (de Voltaire, Monsieur le Ministre !) : « Quand sa Hautesse envoie un vaisseau en Egypte, s' embarrasse-t-elle si les souris qui sont dans le vaisseau sont à leur aise? ».

Dans l’affaire DSK que d’aucuns regardent comme close, le bon Dieu nous a peut-être encore réservé quelques surprises. Un peu bizarre non ce reproche fait à Madame Diallo de ne pas avoir mentionné dans sa déposition un viol subi en Guinée et allégué, en revanche, dans sa demande de droit d’asile ! Il est courant pour les demandeurs d’invoquer des violences politiques ou physiques pour justifier leur demande, sans pour autant les mentionner à tout propos, surtout en pareil cas. On s’étonne un peu aussi de voir une femme de chambre new-yorkaise, de toute évidence fort occupée et sans grande ressources, disposer de 100.000$ sur divers comptes d’autres villes du pays et servir de plaque tournante à un trafic de drogues ! N’y aurait-il pas là en fait plusieurs Madame Diallo, ce nom étant celui des Dupont de la Guinée ?

Je tremble d'avance en me demandant quelles facéties nouvelles va imaginer notre bon Dieu dans les jours qui viennent. Sur quel événement va-t-il concentrer son imagination et que va-t-il bien pouvoir encore nous inventer ?

Dernières minutes en ce dimanche 3 juillet :
Il se confirme que Madame Diallo non seulement est, en fait, à la tête du cartel de Medellin mais que c'est elle qui, auparavant, avait volé la Joconde : bien des indices donnent désormais à penser que c'est aussi elle qui cassé le vase de Soissons et les bras de la Vénus de Milo : On attend de nouvelles révélations!

Dimanche 3 juillet (16 heures 04 GMT) . Ma fille m'apprend que de source sûre (proche de la CIA) Madame Diallo aurait trempé dans l'assassinat de J.F. Kennedy.

3 commentaires:

filou a dit…

vous devriez mettre ça sur les blogs du NO ça foutrait en rage les adorateurs de DSK qui nous gonflent

Marc a dit…

Pas mal le coup du complot inversé !! Je rajouterais à la liste des méfaits de Mme Dialo le remplacement de Marylin Monroe comme maîtresse de JFK et comme auteure du bouillon de 11h qui l'a faite passer de vie à trépas.

Vous êtes sur qu'elle n'a pas été prise la main dans le coffre lors du Watergate ? Sans oublier que ses comptes bancaires ont pu servir à blanchir les versements aux Contras ...

Perso, je trouve extraordinairement savoureux que notre super flic Guéant se défende d'y avoir mis le simple bout des doigts.

Cela dit, excellent billet !!

Anonyme a dit…

Tout cela n'est rien et sera oublié quand on va apprendre qu'en fait, le sperme relevé sur le chemisier de Madame Diillo est celui de Claude Guéant! Usbek