Enfin une bonne nouvelle dans ce monde où nous sommes sans cesse accablés de mauvaises.
Toujours pas de nouvelles du vol MH 370, mais on aurait sans doute dû installer un chien à bord, si j'en crois la bonne nouvelle que je vous annonçais précédemment et que voici.
J'ai appris en effet, par une de mes amies qui revenait de Chine, qu'un passager d'un vol Paris-Pékin, avait réservé, pour son usage personnel, la totalité du compartiment de première classe de l'avion dans lequel il voyageait. Ce n’était pas par un pur et coûteux caprice (10.000 euros l’aller-retour), mais bien par nécessité pour lui. Il faut dire qu’il n’était pas seul ; il se trouvait en compagnie de sa fille qui accompagnait elle-même son chien. C’est en effet la présence de cet animal qui était à l’origine de ces dispositions particulières et la cause principale pour ne pas dire unique de cet aménagement (ne parlons, même pas ici des domestiques présents puisque toute la première classe avait été louée !).
Pour avoir, hélas, moi-même dû transporter un chien en avion sur un très long voyage, je sais que les animaux doivent obligatoirement voyager en cage et en soute (voilà un zeugma que j’avais un peu oublié !). La jeune fille ne voulant pas se séparer de son chien, ce père aimant a donc dû louer la totalité du compartiment des premières classes, fort heureusement clos, du vol qu'il empruntait pour pouvoir faire faire le voyage en compagnie de sa maîtresse à l'animal chéri de sa fille.
La bête (j’ose à peine user d’un tel terme à son endroit), commence sans doute à s’habituer à la première classe aérienne, car il a déjà fait le voyage inverse vers la France pour y subir une opération, dans la crainte probable qu’un chirurgien chinois ne dévore la pauvre bête au lieu de l’opérer ! Le chien avait dû toutefois revenir à Paris pour s’y faire retirer les points de suture consécutifs à cette opération parisienne, la science vétérinaire chinoise étant sans doute jugée insuffisante, même pour un acte médical si modeste.
Rassurez-vous tout s'est parfaitement passé, voyage de retour compris, même si le chien n'a que médiocrement apprécié, semble-t-il, la langouste servie au repas. L'heureux propriétaire de l'animal enfin rétabli aurait sans doute dû préciser ce détail gastronomique lors de sa réservation du compartiment des premières classes puisqu'il était seul à l’occuper ; au pire, tout le monde pouvait être mis au régime canin (croquettes et pâtée !).
J’espère, mais j’ai omis de me faire préciser ce détail, que le chien était un pékinois !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire