Le record sera
décidément difficile à battre et cela d'autant qu'il a été établi dès le 4 janvier
2013 à 8h30 sur Europe1.
L'heure du
bulletin d'information étant arrivée, une « journaliste-sic » (et non pas
sikh... comme me le suggère mon Dragon...encore que à l'écouter...) comme disait autrefois
le Canard enchaîné, nous a annoncé
gravement que la mise en liquidation judiciaire des magazines Virgin allait
mettre sur le pavé mille employés.
J'ai été un peu
interloqué, sans doute comme tous les auditeurs, d'entendre mentionner un important
éditeur de magazines dont le nom et l'activité m'étaient parfaitement inconnus.
Le probable Bruce Toussaint de service, sans piper mot, sans doute pour ménager
l'amour-propre de la prétendue journaliste, a, sans autre forme de procès,
choisi de répéter l'information mais en disant non pas les "magazines"
Virgin mais, bien entendu, les "magasins" Virgin !
Nous avons ainsi
pu constater que, dans cette profession où l'essentiel du travail consiste à lire
les dépêches d'agence, ces "journalistes-sic", dont je souligne très
souvent qu'ils ne savent pas parler français et dont j'ai montré qu'ils ne
savent pas non plus compter, à propos du « retoquage » de la mesure fiscale concernant
le prélèvement de 75 % au-delà d'un million d'euros de revenus annuels, ne
savent même pas lire et sont, en outre, d'une ignorance et d'une paresse confondantes !
A ce propos,
petite anecdote ; dans le zapping de l'année, j'ai pu revoir une scène
mémorable et qui vaut la peine d'être vue entre Jean-Michel Apathie et Nicolas Dupont-Aignan. Ce dernier, un peu agressif pour une fois,
car les hommes politiques, craignant, bien à tort, de ne plus se voir invités, sont en général
doux comme des moutons, a demandé à Monsieur Apathie : "Pouvez-vous nous
dire votre salaire ?". Bien entendu ce dernier a refusé (on ne sait
pourquoi d'ailleurs) et, le ton montant, ils ont fini par en venir à un échange
des plus violents et par là des plus réjouissants, Apathie refusant jusqu'au
bout de céder sur ce point. Mieux informé ou plus perfide, Dupont-Aignan aurait
pu dire VOS salaires car dans cette profession, on multiplie les employeurs, y
compris, dans ce cas précis, les plus inattendus!
Le même jour ou
le lendemain, par hasard, en zappant sur les radios du matin, j'avais entendu,
sur RMC, deux rédacteurs en chef de notre presse écrite, Bruno Jeudy et Renaud
Dely, venir dans "les grandes gueules" vers 12 heures 30 parler de je
ne sais quoi. J'ai écouté jusqu'au bout leurs discussions sans grand intérêt;
car il est d'usage, dans cette émission, de demander à la fin aux personnes
interviewées leurs revenus ou leur salaire.
Je me doutais un
peu à vrai dire que les responsables de l'émission allaient, pour une fois,
oublier cette question, car, comme Apathie, les journalistes sont
très discrets sur ce point. La plupart ont en effet plusieurs employeurs, sans
compter les "ménages", les piges, les travaux de "nègres" et les avantages en nature sur lesquels
ils sont carrément muets, ... sans parler de leur scandaleux avantage fiscal.
La chose n'a pas
manqué de se réaliser et à la différence de ce qui s'était passé à Canal+ entre
Apathie et Dupont-Aignan, tous nos journalistes se sont quittés bons amis et
sans avoir évoqué, bien entendu, la fâcheuse question de leur salaire.
1 commentaire:
bonne année Usbek
rien à ajouter
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