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mardi 15 mai 2012

Batavus ferox : le discours présidentiel


 

J'étais occupé à autre chose en écoutant sur RMC-BFM (la radio des bignoles et du grand capital) les commentaires des « Grandes gueules" locales sur le premier discours officiel de François Hollande qui avait choisi de tourner le dos et de ne pas raccompagner son prédécesseur.

Le vrai grand problème de cette cérémonie avait été la présence de Ségolène à cette fiesta. To be or not to be? Si la maman ne venait pas, comment faire venir la marmaille, le tout en présence affichée de la nouvelle compagne et de sa propre progéniture. Ces choses-là sont rudes ! La salle de réception est certes vaste et l'assistance nombreuse mais les gens sont si méchants! Imaginez Tonton à son propre enterrement entre Tatie Danielle et la Veuve Pingeot !

Je sais et je l'ai dit souvent que les journalistes français sont, en général et pour la plupart, complaisants, ignorants et pour certains stupides, mais je me demande maintenant s'ils ne sont pas également sourds !

Si j'avais le temps (mais peut-être le prendrai-je plus tard, en complément et suite de ce blog), je vous ferais la version complète et originale du discours de François Hollande, car son texte a été naturellement caviardé, par lui-même sans doute puisque, paraît-il, il écrit lui-même ses discours.

Ce texte, qui décrit son "mandat", est, en effet, d'une férocité extraordinaire puisque le nouveau président y décrit, dans leur ensemble et leur détail, toutes les excellentes mesures à prendre au cours de son quinquennat qui sont exactement l'inverse ou le contre-pied de tout ce qu'a fait son prédécesseur. Tout cela sera fait, selon ses propres mots, avec efficacité et DIGNITE (suivez donc mon regard sur tout ce qui s'est passé entre 2007 et 2012!).

Certes, il n'y a pas dans ce texte la moindre mention expresse du bilan de son prédécesseur, mais ce bilan est inscrit, dans un négatif terrible et sans la moindre pitié, dans toutes les propositions qu'il fait lui-même pour son propre mandat. On ne saurait donc imaginer une présentation plus féroce à la fois de l'action et des modalités d'intervention de son prédécesseur qui, sur tous les plans et dans tous les domaines, s'est montré totalement nul, quand il n'était pas funeste, ne faisant pas même preuve de "dignité". dans toutes ces actions

Or, contre toute attente, les commentateurs trouvent ce discours relativement lénifiant ou en tout cas neutre, alors qu'on ne peut guère imaginer de critique plus systématique et plus féroce de TOUTE la politique conduite depuis cinq ans par Nicolas Sarkozy.

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