Je ne vous referai
pas ici pas le coup des Fabulous Troubadours et de leur immortel refrain « On
nous ment… » ; je l'ai utilisé trop récemment pour en user à nouveau, mais je
pense que, dans cette affaire comme dans bien d'autres, il faut d'abord laisser
l'initiative aux mots avant de prétendre examiner les faits.
Bien entendu, un
vain peuple interprète "DSK" comme un sigle signifiant Dominique
Strauss-Kahn, homme politique français, ancien directeur du FMI et ex-futur
Président de la République qui a défrayé, depuis un an et demi la chronique hexagonale
par ses aventures sexuelles.
On oublie toutefois,
trop facilement, que ce même sigle DSK a, en allemand, une signification toute autre
sur laquelle on devrait s'interroger, en cette période d'ouverture de la chasse
à l'évadé fiscal : Devisenschutzkommando = Détachement pour la mise en
sûreté des devises. Comment sortir dix millions de $ au nez et à la barbe des
gabelous ?
On oublie aussi
facilement que DSK, dans notre belle région de Picardie, désigne un groupe amienois d'ultra death Metal, "Disruption of
Soul & Kind" (DSK) qui vient de signer chez Manitou / Thundering et
dont le premier album "From Birth" sortira bientôt. DSK est-il déjà
reconverti en DSK, cette seconde naissance ayant inspiré le prochain album ? ?
Faut-il rappeler
enfin que Madame la mère de DSK était née Fellus, ce qui mérite d'être souligné,
doublement si l'on peut dire.
Les spéculations
vont bon train sur la somme que serait contraint de verser DSK à Madame Diallo
; chacun y va de son chiffre, entre 5 et 10 millions de dollars, en oubliant un
peu trop facilement un certain nombre de détails.
L'un d'entre eux
est que Monsieur Strauss-Kahn, qui est un homme sérieux, a affirmé, dès le
départ, qu'il n'y aurait pas d'arrangement avec Nafissatou Diallo et qu'il ne
lui verserait pas un centime. Je sais bien les paroles volent, mais chez un homme
de son poids, j'en doute un peu.
Permettez-moi de
vous livrer à la fois une petite réflexion de ma part.
Chacun
s'interroge sur ce que cet arrangement implique comme versement de la part de Monsieur
Strauss-Kahn à Mme Diallo, mais tout le monde oublie la possibilité du cas de
figure inverse qui est, à mon avis, le bon mais qu'on ignore vu la clause de
confidentialité. Ne serait-ce pas le vrai car il se concilie à la fois avec les
moyens pécuniaires de Mme Diallo, clairement modestes mais qui, elle-même, n'a
pas perdu au change avec un an et demi de vacances payées au Sofitel et la
déclaration, liminaire et solennelle, de Monsieur Strauss-Kahn sur le refus de
tout arrangement de sa part.
Magnanime, DSK s'est-il laissé fléchir ? L'arrangement
a-t-il été conclu sur la base d'un versement symbolique et secret de la part de
Madame Diallo à Monsieur Strauss-Kahn? Cette hypothèse que nul n'envisage est pourtant
la plus vraisemblable et bien malin qui pourrait la réfuter!
Réfléchissez-y
et vous verrez que très probablement Madame Diallo devra, au terme de cette
procédure, verser le dollar symbolique à Monsieur Strauss-Kahn pour les
fâcheuses atteintes à sa moralité et à son honorabilité qui ont pu résulter de
cette lamentable affaire.
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