A entendre, jeudi 6 juin 2013, Monsieur Pfimlin -"Petite prune", nous
confier que la grande misère de France-Télévision le pousse à songer à réintroduire
après 20 heures la publicité qu'on en avait bannie m'a détourné des affaires du
jour pour pester, une fois de plus, contre ce fléau insupportable de notre PAF
et de mos médias qu'est la publicité.
Toute la
presse semble négliger un détail que je juge assez significatif. Le meurtre,
infiniment regrettable, du jeune Clément n'a pas eu lieu au sortir d'un meeting
ou d'une réunion politiques, mais, au pied d'un immeuble de la rue de Caumartin
(Paris IXè), à la sortie d'une "vente privée" de "vêtements
sportifs de haute qualité" de la marque Fred Perry qu'apprécient,
semble-t-il, aussi bien les anti-fascistes que les néo-nazis ! Peut-être les
protagonistes s'étaient-ils disputé un même sweat-shirt ?
Mais là n'est
pas mon propos ! La publicité a désormais conquis un nouveau domaine avec l'intrusion des
organismes de paris qui ont envahi, à toute vitesse et en masse (et on le sait
désormais avec le concours, peut-être inconscient et suite à un abus de faiblesse,
de Mamie Zinzin, mais l'aide bien actuelle de footballeurs millionnaires sans
vergogne!), nos médias audiovisuels ; cette réclame illustre, une fois de plus,
l’hypocritissime modèle dominant.
On vous presse désormais de toutes parts de venir tenter votre chance sur les paris en ligne , avec les mêmes slogans, alléchants et surtout mensongers qui devraient être totalement interdits (« On parie que vous allez gagner » vous susurre-t-on !), mais on y ajoute aussitôt, mezza voce, que le jeu est dangereux et, en gros, que mieux vaudrait s’en abstenir ! Comment pousser jusqu’à un tel point la malhonnêteté, sinon avec la complicité active d’un Etat, qui se fait, en la circonstance, clairement proxénète ! Notre fameux "Bureau de vérification de la publicité" aurait-il été supprimé?
Certes on ne fait là que reprendre le modèle désormais dominant partout qui tolère ou même, il faut bien le dire, encourage les publicités pour le tabac (tout en précisant que le tabac tue !), pour l’alcool (dont la consommation excessive est dangereuse et dont il faut user "avec modération") ou tous les produits qui engendrent l’obésité, contre laquelle on prétend pourtant lutter et les maladies cardio-vasculaires, qu’on feint par ailleurs de déplorer (tout en vous recommandant de consommer moins de ces graisses et de ce sucre qu’on vous vend et de faire de l’exercice !). Cela dit (mais chut!) ça fait toujours autant de retraites en moins à payer!
Que les producteurs et les marchands de ces produits reconnus funestes veuillent continuer leur coupable industrie et leur commerce nuisible, fût-ce au détriment de la santé globale de la population, sans l'approuver, je le comprends tout à fait. Ce qui est, en revanche, totalement immoral, inadmissible et même parfaitement stupide tient à la tolérance et même l’encouragement systématiques de cette schizophrénie communicationnelle qu’on trouve désormais partout, donc le jeu de l’Etat lui même.
Certes par la fiscalité (TVA + impôts sur les sociétés, patentes, etc. ) et par les profits directs (avec les sociétés d’Etat pour le tabac et les jeux, sans parler même des copinages politiques), l’Etat engrange, à très court terme, des ressources directes et immédiates mais au prix, chacun le sait, dans tous les domaines concernés, de coûts individuels et collectifs, matériels, sanitaires, moraux et sociaux qui sont gigantesques et absolument sans commune mesure avec les bénéfices immédiats qu’il en retire. Ne dit-on pas que "gouverner c'est prévoir "?
Il y a sans doute aussi pour nos politiques des profits moins directs et moins visibles. On n’en prend conscience que quand, pour revenir à l’exemple des autorisations de paris en ligne, on regarde d’un peu près quels sont les promoteurs et, par là même, les grands bénéficiaires de ces opérations ou quand on songe aussi aux immenses profits que tirent de tout cela les officines de publicité et de marketing qui, le moment venus, en période électorale, seront sans doute tout à fait disposées à renvoyer les ascenseurs aux politiques !
Bref, tout vous invite à fumer deux paquets de clopes par jour et à vous saoûler la gueule en vous vautrant toute la journée sur votre canapé pour vous y gaver de charcuterie arrosée de pinard et/ou de coca-cola, avec des paquets de sucreries à portée de la main tout en pariant à la télé sur un match de foot et le tour de France ou, à défaut, en faisant un petit poker avec Patrick Bruel. Si vous êtes trop fauché, pas de problème ! Les pubs des organismes de prêts sont aussi sur le petit écran et dans toute la presse populaire. mais attention,
On vous presse désormais de toutes parts de venir tenter votre chance sur les paris en ligne , avec les mêmes slogans, alléchants et surtout mensongers qui devraient être totalement interdits (« On parie que vous allez gagner » vous susurre-t-on !), mais on y ajoute aussitôt, mezza voce, que le jeu est dangereux et, en gros, que mieux vaudrait s’en abstenir ! Comment pousser jusqu’à un tel point la malhonnêteté, sinon avec la complicité active d’un Etat, qui se fait, en la circonstance, clairement proxénète ! Notre fameux "Bureau de vérification de la publicité" aurait-il été supprimé?
Certes on ne fait là que reprendre le modèle désormais dominant partout qui tolère ou même, il faut bien le dire, encourage les publicités pour le tabac (tout en précisant que le tabac tue !), pour l’alcool (dont la consommation excessive est dangereuse et dont il faut user "avec modération") ou tous les produits qui engendrent l’obésité, contre laquelle on prétend pourtant lutter et les maladies cardio-vasculaires, qu’on feint par ailleurs de déplorer (tout en vous recommandant de consommer moins de ces graisses et de ce sucre qu’on vous vend et de faire de l’exercice !). Cela dit (mais chut!) ça fait toujours autant de retraites en moins à payer!
Que les producteurs et les marchands de ces produits reconnus funestes veuillent continuer leur coupable industrie et leur commerce nuisible, fût-ce au détriment de la santé globale de la population, sans l'approuver, je le comprends tout à fait. Ce qui est, en revanche, totalement immoral, inadmissible et même parfaitement stupide tient à la tolérance et même l’encouragement systématiques de cette schizophrénie communicationnelle qu’on trouve désormais partout, donc le jeu de l’Etat lui même.
Certes par la fiscalité (TVA + impôts sur les sociétés, patentes, etc. ) et par les profits directs (avec les sociétés d’Etat pour le tabac et les jeux, sans parler même des copinages politiques), l’Etat engrange, à très court terme, des ressources directes et immédiates mais au prix, chacun le sait, dans tous les domaines concernés, de coûts individuels et collectifs, matériels, sanitaires, moraux et sociaux qui sont gigantesques et absolument sans commune mesure avec les bénéfices immédiats qu’il en retire. Ne dit-on pas que "gouverner c'est prévoir "?
Il y a sans doute aussi pour nos politiques des profits moins directs et moins visibles. On n’en prend conscience que quand, pour revenir à l’exemple des autorisations de paris en ligne, on regarde d’un peu près quels sont les promoteurs et, par là même, les grands bénéficiaires de ces opérations ou quand on songe aussi aux immenses profits que tirent de tout cela les officines de publicité et de marketing qui, le moment venus, en période électorale, seront sans doute tout à fait disposées à renvoyer les ascenseurs aux politiques !
Bref, tout vous invite à fumer deux paquets de clopes par jour et à vous saoûler la gueule en vous vautrant toute la journée sur votre canapé pour vous y gaver de charcuterie arrosée de pinard et/ou de coca-cola, avec des paquets de sucreries à portée de la main tout en pariant à la télé sur un match de foot et le tour de France ou, à défaut, en faisant un petit poker avec Patrick Bruel. Si vous êtes trop fauché, pas de problème ! Les pubs des organismes de prêts sont aussi sur le petit écran et dans toute la presse populaire. mais attention,
LE TOUT AVEC MODERATION !
Chères lectrices, chers lecteurs
Je me vois contraint de préparer mon retrait de ce blog, dont je suis par ailleurs tout à fait satisfait car, depuis quelque temps, je suis littéralement envahi par des "spams" venant des Etats Unis et issus de blogs américains.
Chaque jour, en effet je reçois désormais au moins une vingtaine de messages en forme de pseudo-commentaires et qui, en réalité, émanent de gens qui, de toute évidence, n'ont pas lu le texte sur lequel ils prétendent pourtant s'exprimer. L'explication que j'ai de ce phénomène est qu'il s'agit de messages envoyés automatiquement et qui n'ont pas d'autre but que de solliciter, de ma part, la consultation du blog ou du site de ceux qui les envoient.
Je suppose que les auteurs de ces envois présentent de la publicité dans leur blog ou site et que les bénéfices de cette publicité sont d'autant plus importants que le nombre des visites qu'ils reçoivent est lui-même plus grand.
Ce phénomène qui au début été discret (quatre à cinq messages par jour) devient de plus en plus insupportable ; il m'arrive d'en avoir une trentaine qu'il faut non seulement que je détruise immédiatement mais que je dois supprimer aussi dans la liste des commentaires où ils s'accumulent je ne sais trop comment.
Je me suis ouvert de ce problème auprès de correspondants plus éclairés que moi sur ces questions, mais il faudrait que je fasse (comme le fait Marius par exemple) une sorte de signature pour chaque message reçu que l'envoyeur doit reproduire pour que son message soit accepté dans la boîte où il arrive. C'est une procédure extrêmement contraignante et qui a pour but, tout simplement, d'écarter les messages envoyés automatiquement.
Je m'oriente donc vers une autre solution qui est celle de publier mes textes dans mediapart auquel je suis, par ailleurs, abonné et qui a un système de blogs très commode et je dirais même intéressant pour les échanges avec les lecteurs puisque, sur la vingtaine de textes que j'ai publiés chez cet hébergeur, plusieurs ont même été publiés en première page du Journal ou du Club qui sont les deux voies de publication à mediapart (la voie normale et courante étant le Club).
J'avais hésité à adopter cette solution, car je craignais que ne puissent lire mes blogs dans mediapart que des gens qui étaient eux-mêmes abonnés à mediapart. Fort heureusement, il n'en est rien ; si la lecture du "journal" est réservée dans la partie gauche de la page d'accueil, l'accès est libre pour la partie droite qui est intitulée le "club" et dans lequel sont présentés les textes des blogueurs.
Je vais donc continuer, pendant un certain temps, la double publication (ici et dans mediapart). Pour vous permettre de vous y habituer si vous le souhaitez, je vous explique en deux mots l'accès à mon blog de mediapart qui est extrêmement simple.
Voici la marche à suivre.
Vous tapez dans Google ou ailleurs mediapart.fr (sans accent sur e)
Vous arrivez alors sur la page d'accueil .
Vous avez une case "recherche" sous le titre où il vous suffit de taper mon nom chaudenson (j'ai renoncé, d'ailleurs par oubli, au pseudo).
Vous avez accès alors à la liste de mes blogs et à leurs textes sans aucune nécessité d'être abonné à quoi que ce soit.
Je n'ai pas fait l'exercice moi-même mais il y a, dans mon espace personnel, une rubrique "contacts" qui doit, je pense, permettre à celles et ceux qui s'y inscrivent de recevoir automatiquement par courrier électronique le blog du jour, un peu comme dans le blog actuel de Google. Je vais m'informer sur ce détail et je vous donnerai le résultat de mes investigations.
Je ne saurais que vous conseillez d'aller faire un tour sur mediapart.fr ne serait-ce que pour voir si ce procédé vous convient, même si ce n'est pas très compliqué pour moi de publier mon texte quotidien sur ces deux supports comme je le fais. Vous allez sur l'un ou l'autre des mes posts en cliquant simplement sur le titre dans la liste.
Bonne lecture et amitiés à toutes et tous
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