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jeudi 29 août 2013

Jacques Vergès, l'homme des mystères : (6-2) : Liaisons dangereuses ou Amitiés particulières ?

En 1965, (donc deux ans seulement avant l’incarcération de Tshombé qui suscitera de la part de J. Vergès l'activité et les profits qu'on a vus), dans la revue Révolution, dirigée par J. Vergès, on lit :
« Quand mourait Lumumba, qui aurait pu prévoir que la lutte au Congo serait aujourd’hui d’une telle ampleur et d’une telle clarté ? D’un côté, Tshombé, installé légalement à Léopoldville, avec le soutien militaire des Etats-Unis. De l’autre, en dépit de leurs faiblesses provisoires, de leurs défauts surmontables, les hommes des faubourgs, des mines et de la forêt. » (décembre 1964-janvier 1965).

A en croire J. Vergès (cf. supra), ses amitiés sont, en effet, dans le Tiers-Monde, mais pas avec ceux qu’on pourrait croire, à le lire, c’est-à-dire, toujours selon ses propres termes, « les hommes des faubourgs, des mines et de la forêt ». Pour la bonne règle, je laisserai de côté l’activité proprement professionnelle (donc judiciaire) de J. Vergès. Certes, on le voit défendre Bongo, Idriss Deby et Sassou Nguesso qui ont déposé des plaintes contre F.X. Verschave et son éditeur pour « offense à chef d’Etat étranger », mais il faut bien vivre et donc plaider. En la circonstance, il le fera d’ailleurs sans grand succès, puisque, le 25 avril 2001, la 17e Chambre reconnaît le droit à cet auteur et à son éditeur d’évoquer les actes de ces hommes politiques. Notons toutefois que la justice ne se prononce pas sur les faits évoqués, mais disqualifie la plainte au seul motif que le délit « d’offense à chef d’Etat étranger » est incompatible avec les articles 6 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme.

Les échecs professionnels répétés de J. Vergès ne sont d’ailleurs peut-être pas étrangers à la critique sévère qu’il a faite, on l'a vu, avec son ami Bernard Debré, en 2002, de la judiciarisation de notre société. Même si amis et clients sont souvent les mêmes (dans les cas d’O. Bongo et de N. Eyadema auxquels je m’attacherai ici), ce sont les relations extra-professionnelles qui seront seules au centre de mon propos.

Tous les journalistes, qui ont interrogé J. Vergès chez lui, notent la présence, dans son environnement quotidien et immédiat, de précieux objets d’art africain dont la plupart sont des cadeaux: masques provenant de la succession d’Houphouët-Boigny, statue offerte par le Président Bongo, etc. Ce ne sont pas là les souvenirs que le touriste moyen rapporte d’un voyage en Afrique. Le caractère personnel de ces cadeaux témoigne donc, inévitablement, du caractère également personnel de la relation avec ceux qui sont à l’origine de tels présents.

J. Vergès, Tshombé et Mobutu

Deux ans plus tard, cette « clarté » s’étant à ses yeux obscurcie (à moins qu’elle ne soit devenue totalement aveuglante), J. Vergès n’hésite guère à tenter, en vain d’ailleurs, coùùe on l'a vu, de se mettre au service de Tshombé donc, selon sa propre analyse, de "l’impérialisme américain". Bien des années après, en 1990, Jacques Vergès s’associera, discrètement et de loin, à la campagne engagée par Mobutu pour s’attirer les faveurs de la France, dont la presse lui semble injustement hostile[1]. Du côté français, les affaires du dictateur zaïrois sont conduites par Jean-Louis Remilleux (auteur de Mobutu, dignité pour l’Afrique, paru chez Albin Michel, s’il vous plaît, en 1989 qu'on retrouvera, en 2008, dans le générique du film de S. Thisse dont, me semble-t-il, il est l'auteur des dialogues). Cet ouvrage est un livre d’entretiens avec le maréchal-président, mais on doit observer ici que deux ouvrages de Jacques Vergès, Le salaud lumineux (1990) et Intelligence avec l’ennemi (1994) sont aussi des livres d’entretiens avec… ce même Jean-Louis Remilleux (apparemment un ami commun du Maréchal Mobutu et de J. Vergès). Le monde (celui-ci surtout) est décidément bien petit et s’achète assez aisément pour peu qu’on soit en mesure d’y mettre le prix.

Jacques Vergès collabore d’ailleurs au « groupe de réflexion » qui, en relation avec l’ambassade du Zaïre, doit définir la stratégie du Maréchal dans sa reconquête du cœur des Français. On trouvera sur cette affaire des détails, sans importance ici, dans le livre d’E. Dungia, Mobutu et l’argent du Zaïre (L’Harmattan, 1993), de peu postérieur à l’ouvrage de Remilleux, mais paru chez un autre éditeur et d’un ton très sensiblement différent.

L’ami Bongo

Comme souvent, les relations avec un président africain, devenu ensuite un ami cher, commencent sur le plan professionnel[2]. Comment pourrait-il en être autrement ?

Dans le cas du président gabonais, ces relations datent de dix ans au moins, puisque, si l’on en croit, la Lettre du Continent (n° 317, 19/11/98), J. Vergès était l’avocat d’O. Bongo, en Suisse, dans une affaire de compte que la justice locale avait saisi (en relation, semble-t-il, avec l’affaire Sirven). J. Vergès avait plaidé que, dans la mesure où le compte appartenait au président gabonais, il était couvert par l’immunité du chef d’Etat. La cour a rejeté cette argumentation, obligeant O. Bongo à changer de stratégie juridique dans cette affaire.

Le détail importe peu, mais il est, au départ, étonnant de voir Omar Bongo solliciter le concours de J.Vergès dans une affaire qui semble fort éloignée de son domaine de compétence professionnelle. Cet avis paraît d’ailleurs avoir été aussi celui des magistrats suisses qui ont rejeté son recours. Il ne s’agit là que d’une affaire d’un million et demi de $, somme modeste rapportée à ce qu’on prétend être la rente pétrolière du Gabon (200 milliards de francs en 40 ans), mais ce pourrait être là une forme de petit cadeau entre amis pour des compétences de fiscaliste plutôt incertaines. Jacques Vergès aurait-il été introduit auprès du président gabonais par leur ami commun Eyadema ?

L’ami Eyadema

Pour aborder les amitiés togolaises de J. Vergès, je ferai appel à un témoin que rendent incontestable la prudence et la modération, qui se manifestent à toutes les pages de ses Mémoires d’Afrique (Fayard, 1999). Guy Penne, ancien conseiller de François Mitterrand pour l’Afrique, y raconte:
« En juillet 1995 [donc quelques semaines après l’élection française], le président Eyadema a été reçu à l’Elysée, et le chef de l’Etat togolais a accordé une interview à Jeune Afrique dans laquelle il a répondu lui-même à la question que vous me posiez au début de ce chapitre, à savoir les raisons de sa longévité politique. « Dieu a voulu, a-t-il dit, que l’âge n’ait pas de prise sur moi.[Dieu paraît avoir changé d’avis depuis!] ». Quant aux amis français [souligné par moi] du président Eyadema, vous savez sans doute que l’avocat Jacques Vergès [souligné par moi], le général Jeannou  Lacaze [lui aussi conseiller de Mobutu et d’Eyadema] et l’ancien doyen de la faculté de droit d’Aix-en-Provence [que J. Vergès a présenté à Eyadema en 1992], sont allés au Togo en août 1996 pour soutenir le parti du Président lors des élections législatives partielles qui ont permis au RPT de s’assurer la majorité au parlement togolais.

En revanche, aucun représentant officiel français n’a assisté aux cérémonies commémoratives des trente ans de pouvoir du Président qui se sont déroulées en janvier 1997 (alors qu’Alain Juppé dirigeait le gouvernement). Il est vrai que cette commémoration se tenait le 13 janvier, date anniversaire de l’assassinat de Sylvanus Olympio en 1963, dans les circonstances que l’on sait [mais que l’on évite de  rappeler ici]. Ce qui n’a pas empêché l’ancien ministre de la Coopération, Bernard Debré [souligné par moi], de faire le voyage pour être présent à ces cérémonies. » (G. Penne, 1999 : 289).

Voilà nos bons vieux amis à nouveau tous réunis; nous n’avons pas été longs à les retrouver et le choix de les rapprocher ainsi n’est nullement de notre fait, comme on peut le voir.

Il faut toutefois présenter le nouveau venu dont la carrière est exemplaire de celle de la plupart de ces dictateurs africains; amis inattendus de J. Vergès mais dont l’amitié est si précieuse, à tous les sens du mot !Né en 1936 à Pya où il implantera une école militaire destinée à former le meilleur de l’armée togolaise, appartenant comme lui à l’ethnie kabyé, Gnassingbe Eyadema a accédé au grade de sergent dans l’armée française et a servi en Indochine et en Algérie. Sa carrière militaire rapide (directement de sergent à général), son parcours politique et ses pratiques gouvernementales rappellent fort  ceux de son modèle africain, le maréchal Mobutu.La première étape vers le pouvoir est franchie le 13 janvier 1963 quand il assassine le premier président togolais élu, Sylvanus Olympio; la seconde se situe en 1967, avec le coup d’Etat qui le porte au pouvoir pour 38 ans puisqu'il mourra  en 2005.

Devenu général et président, Gnassingbe Eyadema instaure un ordre militaro-policier qui repose, en particulier, sur une armée de 13.000 hommes (un militaire pour 300 habitants!), dont la plupart des recrues viennent de la région d’origine du chef de  l’Etat. Le commandement est tout entier aux mains de sa famille ou de ses proches. Cette armée est l’instrument majeur d’une dictature brutale que condamne unanimement l’opinion internationale... sauf la France, en dépit de quelques froncements de sourcils occasionnels et d’une interruption momentanée de la coopération franco-togolaise.

Cette dictature sanglante se double d’un régime maffieux. Le pillage des richesses naturelles (phosphates) et de l’aide publique au développement fait que cet Etat, peu peuplé et relativement riche et qu’on nommait dans les années 60 la « Suisse de l’Afrique » ( G. Penne, 1999 : 289), se retrouve classé parmi les pays les moins avancés; là aussi l’entourage familial et ethnique du général président tient un rôle essentiel dans le pillage des ressources de l’Etat..

En somme, une dictature africaine très classique, à la « zaïroise » comme on l’a vu; la seule différence avec d’autres est sa durée. Le multipartisme et la bonne gouvernance dont le Nord découvre soudain les vertus en 1990, à la chute du régime soviétique, n’ont guère de place au Togo, en dépit de quelques simulacres de réformes démocratiques. Le général-président se fait réélire à nouveau et se trouve des majorités complaisantes. Son coup d’éclat est d’empêcher Gilchrist Olympio, fils du président assassiné en 1963, d’être candidat au motif que son dossier médical de candidature a été établi à Paris. Le piquant de l’affaire est que le malheureux avait dû venir se faire soigner à Paris à la suite d’un attentat commis sur lui, disait-on, par le fils du président !

Un des éléments de la longévité présidentielle d’Eyadema est, de l’avis général, le soutien français qui n’a jamais été sérieusement remis en cause, ni par la droite (de Giscard d’Estaing qui aimait à chasser dans la réserve présidentielle du Nord-Togo, à Ch. Pasqua, « ami personnel » du président), ni par la gauche (Jean-Christophe Mitterrand, autre ami d’Eyadema, l’a toujours soutenu). Longtemps, l’assistance française a été militaire et financière; l’avènement de la « démocratie » a engendré d’autres pratiques dont la finalité majeure demeure le maintien du régime en place   Selon le mot heureux d’Eric Deroo, « on est passé des affreux de Bob Denard aux mercenaires juridiques symbolisés par Debbasch ». Ce dernier va prendre une place de plus en plus importante. Non seulement, il concocte pour le président (avec, entre autres, son ami J. Vergès) un inénarrable « Observatoire international de la démocratie », mais il devient, dans les dernières années du règne, le tout puissant magicien constitutionnel  d’Eyadema.

On parle souvent, quand il s’agit de la « Françafrique » de chèques, de dessous de tables, de commissions, etc., mais l’amitié des puissants, et en particulier, celle d’Eyadéma peut, parfois, avoir aussi des côtés un peu futiles et dérisoires. Ainsi, Jacques Vergès, depuis 1993, a-t-il été décoré de l’ordre du Mono; il partage cette flatteuse distinction avec Michel Roussin, Charles Pasqua et Charles Debbasch.

Fort heureusement, les « conseils privés » adressés au président-général (on hésite à dire "donnés !") et l’amitié qu’on lui porte ne rapportent pas que des médailles. Charles Debbasch est là pour en témoigner. Ses ennuis avec la justice française sont pour le moment au point mort. On a toutefois, en la circonstance, appris qu’il avait, en mars 2002, versé, sur un compte ouvert au Luxembourg, 1,2 million d’euros. Selon ses avocats, cette somme provenait d’honoraires qui lui avaient été versés « en tant que conseiller de présidents africains » et qui, précisait-on, avaient été déclarés au fisc togolais (Libération, 18/2/05). De ces déclarations, on peut conclure que ces sommes, déclarées au Togo où intervenait essentiellement C. Debbasch, lui ont été versées par son ami Gnassingbe Eyadema. Certes, ces confidences de Debbasch sont un peu provoquées par la justice, mais elles donnent d’utiles indications d’échelle. Pour J. Vergès, on ne sait naturellement rien, mais on peut se risquer à tirer des révélations sur l’un quelques indications, grossières certes, mais néanmoins précieuses, sur l’importance des libéralités présidentielles envers l’autre. Vergès et Debbasch sont des amis très chers…

On lit dans Survie (6/11/96), des détails donnés par un Togolais, dont on comprend aisément qu’il ait voulu rester anonyme (donc vivant !), mais dont le témoignage éclaire autant  ce qui vient d’être dit que ce qui suit : « [Il suffit de venir] chanter les éloges médiatisés des bourreaux de l’Afrique, en les présentant comme des messies incontournables pour le salut de nos Etats sinistrés par les méfaits de la kleptomanie, du tribalisme et du fascisme tropical grand-guignolesque. 24 heures ou 48 heures passées en qualité d’hôte de marque d’un dictateur ou d’un sergent-président rapportent gros, très gros : une valise bourrée de CFA, en coupures de 10.000, des diamants, de l’or ou quelques cargos de phosphate, de manganèse ou de bauxite. » (www. Survie-France.org).

De ses amis africains, on peut donc attendre, fort heureusement,  autre chose que de simples embrassades. Les soutiens qu’un président africain attend de ses « chers » amis peuvent prendre d’autres formes. J. Vergès et Ch. Debbasch, qui ont, l’un et l’autre, la plume facile, n’hésitent pas, pour leur ami commun Eyadema, à la rendre mercenaire. Ils ont ainsi rédigé, pour un supplément de Jeune Afrique, une inénarrable publicité rédactionnelle sur G. Eyadema, dans laquelle J. Vergès, « l’anticolonialiste » se surpasse. Il va jusqu’à écrire :
« Les yeux du peuple togolais sont ouverts. Il a vu comment le général Gnassingbe Eyadema a défendu avec sang-froid, patience et succès les intérêts du Togo contre les intérêts de ces multinationales et leurs serviteurs putschistes. Pour cela, il reste un exemple et pas seulement pour le Togo. » (janvier 1994).

Formulation admirable ! Les habitudes de l’écriture anticolonialiste conduisent ici Jacques Vergès à cirer les bottes présidentielles togolaises dans son style habituel, en dénonçant, machinalement, les « multinationales et leurs serviteurs putschistes ». On ne se refait pas! On espère que le général aura bien compris que de tels écrits n’ont assurément pas de prix! Ecrire ces phrases coûte tant à Jacques Vergès qu(il faut bien que cela lui rapporte gros !

Sur le fond, le propos n’est pas très original et J. Vergès n’ajoute sa touche personnelle que par ce zeste de verbe anticolonialiste (mais c’est le secret de la recette) qui pimente le propos tenu, en décembre 1992, par Charles Pasqua, son confrère dans l’ordre togolais du Mono:
« C’est une chance pour le Togo d’avoir eu à sa tête le général Eyadema. Si la situation ne s’est pas dégradée, c’est en grande partie dû à ses qualités d’homme d’Etat et à sa sagesse. » (Le Monde, 10/01/94).

Ces relations avec ces chefs d’Etats africains, pourtant si étranges, sont traitées en quelques lignes dans le livre de T. Jean-Pierre qui ne peut pas ne pas finir par poser la question à J. Vergès.

"Question « On vous reproche de défendre en Afrique les pires dictateurs ?
Jacques : l’Afrique n’est ni l’Europe, ni la France. Ces pays avaient besoin d’une transition autour de chefs d’Etat qui ont parfaitement joué leur rôle. J’ai effectivement été – et je le suis d’ailleurs encore – l’avocat de certains d’entre eux et j’en suis très fier Il est si facile de faire la leçon à ceux que l’on a aussi longtemps maintenu sous le joug colonial ! La France, à travers ses dirigeants successifs, se garde d’ailleurs bien de déstabiliser ces régimes au nom d’un quelconque impératif démocratique et les rapports entre les chefs d’Etat français et ces dictateurs sont toujours empreints de beaucoup de prévenance et d’un peu de condescendance » (2000 : 227)".

Les  deux compères ont l’astuce (un peu grosse) de maintenir les relations sur le simple plan professionnel. La réponse, qui n’est pas dénuée de pertinence, en dépit du fait qu’elle reprend les mêmes vieilles ficelles, semble satisfaire T. Jean-Pierre, qui, soulagé, passe à autre chose. Faut-il rappeler que dans les pages qui précèdent, j’ai délibérément choisi de laisser de côté les aspects professionnels de l’activité de J. Vergès ? Pour n’évoquer que ce seul point, les publicités rédactionnelles auxquelles s’est consacré à diverses reprises Maître Vergès ne me paraissent pas relever, de façon claire et directe, des fonctions habituelles et normales  d’un avocat.

Jacques Vergès, aime aussi  beaucoup la Côte d’Ivoire, naguère encore le pays le plus riche d’Afrique. Il avait été l’avocat d’Houphouët-Boigny (de qui lui viennent, paraît-il, certains des masques qui ornent son bureau), puis, comme on l’a vu, celui d’Henri Konan Bedie et d’Alassane Ouattara. Comme on l'a vu, il est brièvement passé, avec son vieux compère Roland Dumas (pour 100.000 euros, une misère car l'Afrique n'est plus ce qu'elle était!) du côté de Laurent Gbagbo et on a même annoncé un livre de lui qui s’en prendrait aux Forces Nouvelles du Nord du pays et qui aurait pour titre Halte aux massacres en Côte d’Ivoire (Grigri, n° 42, 3 novembre 2005). l'affaire semble mal barrée mais le coeur africain de Jacques Vergès est vaste et l’homme n’aurait  pas fini de nous étonner si la Grande Faucheuse ne s'en était mêlée !


[1] Jean-François Kahn est regardé comme l’un des animateurs majeurs de cette campagne de « propagande hostile » contre Mobutu.
[2] J. Vergès fait lui-même état de sa présence au mariage d’Omar Bongo (1992 : 13). Est-il si courant de voir un Président de la République inviter ses avocats à son mariage ? Il est vrai que ce mariage, célébré à Oyo, était un grand mariage (8 milliards de francs CFA).

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