A la lumière des documents trouvés dans le repaire de Ben Laden, plusieurs points obscurs de l’affaire sont désormais éclaircis.
On a pu s’étonner (et moi le premier ... pour ne pas dire le seul) que l’opération commando dirigée contre Ben Laden ait été codée sous le nom de Géronimo. Il ne semblait pas du meilleur goût, en effet, de donner à celui qui, depuis dix ans, est regardé comme le pire ennemi des Etats-Unis, le nom d’un héros apache de la guerre d’indépendance des Indiens contre cet Etat. En réalité, les documents saisis ont fait désormais apparaître que c’est Ben Laden qui, dans sa haine aveugle et obsédante du Satan américain, s’était lui-même choisi ce pseudonyme, adoptant même, dans sa lubie, des habitudes indiennes. C’est ce qui explique, par exemple, la présence d’un tipi dans l’une des pièces de la villa, le nom de « Hugh » donné à son chien et certains des codes utilisés dans des documents secrets.
Aux fins d’illustration de ce propos, grâce à des connexions persannes sur lesquelles vous comprendrez que je dois rester discret, je suis en mesure de vous communiquer, en exclusivité mondiale, le texte d’un message secret de Geronimo (entendre Ben Laden) qui, comme toujours avait été confié à l’une des épouses de Ben Laden. Celle-ci feignait d’aller faire les commissions, ce qui explique le mode de codage des messages. Comme on le sait désormais, faute de pouvoir utiliser les techniques de communication modernes (satellites, internet, etc.) qui sont l’objet de surveillances permanentes, Geronimo devait utiliser ces messagères, ses « squaws » dans son code personnel, pour envoyer ses instructions au dehors.
Voici donc l’un des messages de Geronimo (Ben Laden) confié à S2 (Squaw n° 2 , « Matin calme » ou, en réalité, Chakira, sa deuxième épouse) :
« 2 ou 3 grandes bouteilles de Coca Cola glacées ; du Coca, pas de Mecca Cola, ni de Zam Zam Cola, ni d’Arab Cola ou de Muslim Up.
Haricots rouges ? Tabasco ? si possible.
1 boite de pastilles triple effet pour la machine à laver ».
Cette liste de commissions de Chakira, en apparence anodine, est, en réalité la préparation d’un plan d’action terroriste contre le Sud des Etats Unis au moment de la marée noire dans le Golfe du Mexique.
L’idée était clairement de tenter de mettre à profit la mobilisation du pays autour de cette action pour commettre un attentat dans la zone
L’exigence première de Coca (et rien d’autre) fixe, sans ambiguité, l’objectif premier sur Atlanta (capitale du coca cola certes, mais aussi objectif militaire majeur). « Haricots rouges ? Tabasco ? » indique que la Nouvelle-Orléans et la Louisiane pourraient constituer des objectifs secondaires, si Atlanta, très surveillé à cause des bases militaires et très éloigné du lieu de la catastrophe, se révélait impossible à envisager.
La dernière commande du billet concerne Ben Laden lui-même, ce que signale la référence à la machine à laver (on sait que Laden est une marque bien connue dans ce domaine) ; il s’agit là en fait non de produits ménagers mais des trois médicaments (« triple effet ») qu’il doit prendre de façon permanente pour soigner son affection rénale.
Comment douter après cela que l’homme tué par les commandos américains n’était pas un paisible terroriste en retraite, occupé seulement à se regarder à la télévision, mais un redoutable activiste dont les funestes entreprises n’étaient en rien interrompues ni même ralenties par sa situation ?
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