Suite à la publication du post portant ce titre,
j'ai reçu (envoyé le 21 mars 2013 à 10 heures 27) le commentaire suivant
"
Anonyme a dit...
Oui, mais (bien sûr)...
- Les premières références de Google sont des liens payés (= des pubs) présentés sur un fond de couleur différente.
- Comme vous le signalez, les organismes de service se soucient souvent assez peu d'avoir un site complet. Cela les aiderait pourtant beaucoup.
- Il est vrai que la pub est énervante, mais elle nous permet d'avoir accès à toutes ces informations gratuitement. Personnellement, je ne pourrais pas me permettre l'accès payant à toutes ces infos (à commencer par les journaux).
- Remarque collatérale : il serait bienvenu de donner une vraie formation à nos élèves et étudiants afin qu'ils soient capables de faire des recherches documentaires leur permettant de trouver les infos qu'ils cherchent, et surtout de valider les sources."
- Les premières références de Google sont des liens payés (= des pubs) présentés sur un fond de couleur différente.
- Comme vous le signalez, les organismes de service se soucient souvent assez peu d'avoir un site complet. Cela les aiderait pourtant beaucoup.
- Il est vrai que la pub est énervante, mais elle nous permet d'avoir accès à toutes ces informations gratuitement. Personnellement, je ne pourrais pas me permettre l'accès payant à toutes ces infos (à commencer par les journaux).
- Remarque collatérale : il serait bienvenu de donner une vraie formation à nos élèves et étudiants afin qu'ils soient capables de faire des recherches documentaires leur permettant de trouver les infos qu'ils cherchent, et surtout de valider les sources."
Je m'étais
engagé à répondre à ce commentaire sur quelques points qui me paraissaient le
justifier et je trouve aujourd'hui l'occasion de le faire, en remettant à demain
un autre post que j'avais l'intention d'écrire maintenant.
Sur le premier
point : « Les premières références de Google sont des liens payés (= des pubs)
présentés sur un fond de couleur différente ». J'ai vérifié, hier encore, ce
n'est pas le cas pour ce qui concerne la page que j'évoquais ; tous les titres
de référence sont présentés de la même façon et c'est seulement lorsqu'on
clique sur l'un ou l'autre de ces titres qu'on va trouver les pubs. Elles ne
figurent pas, bien entendu, sur la liste des références (souvent étrange) que Google
fournit pour un mot sur lequel on l'interroge.
Je signale aussi
au passage les subterfuges publicitaires exaspérants qui vous flanquent,
inopinément, des publicités dont vous ne pouvez plus ensuite vous débarrasser,
sinon à grand-peine. Il doit y avoir (et les spécialistes comprendront) des
procédures qui permettent de maintenir la publicité, même quand on cherche à la
faire disparaître.
La gratuité de
l'information est évidemment un élément intéressant, mais je crois que dans cet
usage de la publicité, il faut distinguer différents niveaux. Google vit de la pub, et fort bien,
c'est clair mais il y a (et j'en connais), à des niveaux bien inférieurs, des
créateurs de sites qui, en fait, n'ont pas le moindre intérêt pour les
informations proprement dites qu'ils prétendent offrir. C'est le cas que j'ai
cité dans mon post. Ils font semblant de diffuser une information, lacunaire voire
nulle, dans le seul but d'attirer, grâce à ces appâts, des visiteurs puis, par
là, des annonceurs publicitaires qui leur assurent leurs revenus (comme aussi, du
même coup à Google). Il en résulte que les organismes de services feraient
beaucoup mieux de fabriquer eux-mêmes, artisanalement, des sites fournissant les
informations souhaitées plutôt que de se laisser phagocyter par des créateurs
de sites qui ne les mentionnent, le plus souvent très mal, que pour attirer, à
travers eux, des visites et ensuite des annonceurs publicitaires.
Personnellement,
je ne consulte à peu près jamais de sites d'information payants, tant il est
facile de se procurer, gratuitement, une information équivalente voire de bien
meilleure qualité.
Cela nous amène à ce qui est, à mon sens, le
plus important et qui est le dernier point du commentaire. Je crois que la loi
de la recherche de l'information et même plus généralement celle de l'usage de
l'ordinateur repose sur la ruse.
Très souvent pour un néophyte ignorant comme moi, lorsque mon ordinateur me refuse
un service, il faut trouver la combine qui permette de contourner cette
interdiction. Je n'y arrive pas toujours mais j'y parviens quand même souvent.
Prenons le cas d'un
sujet dont j'ai traité souvent ces derniers temps et qui est la guerre au Mali
(cf. ma série de blogs intitulée « Honni soit qui Mali pense »). La
dernière chose à faire en la matière pour une information solide est
précisément de consulter la
presse française qui est à peu près nulle sur le sujet, si l'on met à part le
dossier du Monde qui est arrivé bien
tardivement. Même dans ce cas précis, on pouvait atteindre l'essentiel de l'information
sans passer par les fourches caudines du paiement à des journaux.
La vraie
solution est ailleurs ; elle consiste à consulter des sites au Tchad, au
Burkina Faso, en République Centrafricaine et plus généralement en Afrique pour
trouver une information bien meilleure. Il suffit d'ailleurs de se reporter à
mes différents posts sur la question pour voir ce point illustré par des exemples
que je n'ai pas le temps de reprendre ici.
De toute façon,
je suis loin d'en avoir fini avec cette question et je vais probablement très
prochainement ajouter un numéro à cet ensemble, car les choses ne s'arrangent
guère à la fois en RCA et au Tchad. Je ne parle même pas ici du Mali car on devine
assez la situation là-bas ; il est tristement comique d'entendre notre ministre
des affaires étrangères dire que la solution diplomatique succédera à la
solution militaire française ! La haine millénaire qui existe dans cette région
entre les populations du Nord et du Sud et les écarts démographiques (de 1 à 15) empêchent d'avance
toute représentation des premières dans un Etat simplement unifié comme on l'a fait dans les années 60 et comme on rêve
de le refaire.
Affaire à suivre et ce n'est pas en virant, au Quai d'Orsay
comme à Bamako, tous les diplomates de bon sens et courageux qu'on réglera ce
problème.
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